CRIEF: le procès des anciens cadres de l’ACGP renvoyé au 2 juillet pour …

il y a 2 semaines 42
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Ce mercredi 11 juin, deux dossiers étaient inscrits au rôle d’audience de la chambre de jugement de la Cour des Répression des Infractions Economiques et Financières (CRIEF). Parmi les deux dossiers, il y avait l’affaire ministère public et l’Etat guinéen représenté par l’agent judiciaire de l’Etat contre Sékou Youla, Mamadou Sylla et Aboubacar Youla.

Ce sont des anciens cadres de l’Administration et Contrôle des Grands Projets (ACGP). Ils sont reprochés des faits de détournement de deniers publics, de corruption d’agents publics et de faux en écriture publique. Les débats n’ont pas pu se poursuivre dans ce dossier ce mercredi. Les avocats des prévenus étaient absents. Ceux de la partie civile aussi. Seuls deux des trois prévenus se sont présentés.

Après l’avoir constaté l’absence des conseils, la Cour a décidé de renvoyer l’affaire au 2 juillet pour la comparution des avocats. Dans ce dossier, les débats sont ouverts depuis le 5 mars dernier. Mais jusqu’ici, seul Aboubacar Youla a été entendu. Cet ancien chef service de gestion du parc et automobile à la direction générale l’ACGP n’a pas reconnu les faits à lui reproché.

Cependant, dans l’ordonnance de renvoi, le prévenu est accusé d’avoir détourné un montant de 7 milliards 28 millions 372 milles 292 francs guinéens entre 2020 et 2021. Il tire ses ennuis judiciaires du fait pour lui de remplir un certain nombre de bordereaux pour des décaissements d’argent à l’époque en lieu et place du chef comptable de la boîte.

Aboubacar Youla a déjà avoué avoir rempli des bordereaux signés du chef comptable pour sortir de l’argent, mais, a-t-il précisé, c’était pour régler un besoin urgent à la demande même du directeur général de l’ACGP, à l’époque Mamadi Thales Condé.

A la prochaine audience, ce sera au tour de Sékou Youla et Aboubacar Sylla de comparaître. Même s’ils ont séjourné à la maison centrale, désormais ils comparaissent tous libres.

Lire l'article en entier