CRIEF : fin des plaidoiries et réquisitions, Damaro et Cie seront situés sur leur sort le 2 décembre prochain

il y a 3 heures 21
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Le procès de l’ex-président de l’Assemblée nationale et compagnie s’est poursuivi ce vendredi jusqu’aux portes de 23 heures devant la chambre de jugement de la CRIEF. Il était dans sa dernière phase. Celle des plaidoiries des deux derniers avocats de la défense.

Me Lancei 3 Doumbouya et Me Santiba Kouyaté ont pris près de 10 heures pour démonter les infractions reprochées à Amadou Damaro Camara avant de solliciter sa relaxe pure et simple pour délits non constitués.

À la suite de leurs plaidoiries, il y a eu des répliques de la part du ministère public et de l’avocat de la partie civile. Celles-ci n’ont débouché sur aucune nouveauté. Ces deux parties ont maintenu leurs positions. Mercredi dernier, le ministère public a sollicité la condamnation de Damaro à 4 ans d’emprisonnement et au paiement d’une amende de 5 milliards GNF, Michel Kamano à 5 ans d’emprisonnement et au paiement d’une amende de 5 milliards GNF. Il a requis la relaxe de Kim et de Zenab Camara, les deux autres prévenus.

Sur l’action civile, l’avocat de la partie civile a réclamé aux prévenus, excepté Zenab Camara, le paiement de 12 milliards 786 millions 472 mille 750 francs guinéens à titre principal et 20 milliards de francs guinéens à titre de dommages intérêts. En guise de derniers mots, les prévenus présents ont de nouveau clamé leur innocence dans cette affaire avant de renouveler leur confiance en la justice.

Le juge Yaghouba Conté à finalement mis l’affaire en délibéré pour décision être rendue le 2 décembre 2024.

Amadou Damaro Camara, Michel Kamano, Zeinab Camara et Jun Sun Cheng dit Kim sont poursuivis dans ce dossier pour détournement de deniers publics, enrichissement illicite, blanchiment de capitaux, prise illégale d’intérêts, corruption et complicité portant sur un montant de 15 milliards de francs guinéens. Sur les quatre, seul l’ex-président de l’Assemblée nationale est en détention préventive depuis 30 mois. Les deux autres comparaissent libres. Quant à Michel Kamano, il est sorti du pays pour des raisons de santé.

Sékou Diatéya

Lire l'article en entier