Congo-Brazzaville : une Guinéenne  décède après avoir été brûlée vive par son mari (témoins)

Cette information, parvenue à la rédaction de Guinéenews ce mardi 12 novembre 2024, devient virale sur les réseaux sociaux. Selon certaines sources, Fatoumata Binta Barry aurait succombé à des blessures causées par son époux, Mamadou Dian Barry, alias ‘’Ramos’’. Ce dernier aurait aspergé sa femme d’essence avant de mettre le feu à la suite d’une violente dispute.

Le drame s’est produit le dimanche 3 novembre, mais la victime est décédée le 10 novembre 2024 dans un hôpital de la commune de Moungali, à Brazzaville.

D’après des témoignages, le présumé auteur de ce crime serait également un Guinéen, originaire de Télimélé (Sogoroya). Il s’agit d’un riche homme et bien intégré au Congo-Brazzaville.

« Nous nous retrouvions souvent avec la femme lors des cérémonies et autres événements. Le dimanche 3 novembre 2024, l’incident a eu lieu. Mais elle n’est décédée que ce dimanche 10 novembre des suites de ses blessures. Elle a été inhumée hier lundi à 14 heures. Le drame s’est produit dans la commune de Moungali, à Brazzaville. C’est après son décès dimanche dernier que l’affaire a éclaté au grand jour, car depuis que la femme avait été hospitalisée, la famille avait réussi à étouffer l’affaire. C’est une famille très influente ici. L’homme a versé de l’essence sur sa femme avant de mettre le feu. Alors qu’elle portait un collant. Elle a essayé de se défendre en vain, et a été gravement brûlée, perdant une grande partie de sa peau, avant d’être évacuée à l’hôpital. L’affaire a été dissimulée par la famille jusqu’à ce que leurs voisins maliens qui ont entendu la victime crier à l’aide et dénoncer son mari le jour de l’incident, décident de briser le silence. La famille avait voulu faire croire qu’elle s’était brûlée toute seule », a témoigné, sous le sceau de l’anonymat, une interlocutrice.

Pour l’instant, toutes nos tentatives de joindre un responsable de la représentation diplomatique guinéenne au Congo-Brazzaville sont restées vaines. Idem pour la famille du présumé auteur du crime. Il convient également de souligner que le dernier enfant de Fatoumata Binta Barry n’a que seulement six mois.