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Une rencontre de présentation du rapport d’utilisation de la plateforme de gestion du flux des élèves des classes intermédiaires et le lancement officiel des plateformes numériques pour l’année scolaire 2025-2026 a démarré ce mardi 21 octobre, à Conakry.
C’est une înitiative du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation (MEPU-A) à travers la direction générale des examens et contrôle scolaire.
Avant de donner le coup d’envoi de ladite rencontre qui regroupe plusieurs acteurs du système éducatif guinéen, le ministre Jean Paul Cédy, a invité les uns et les autres à s’impliquer pour éradiquer les tares qui mînent encore le système éducatif.
« C’est un réel plaisir d’être parmi vous ce matin. C’est un plaisir parce que, je le dis très sincèrement, cette activité est une activité volontaire, c’est une activité autonome. C’est une activité responsable de la part du service examen. Et c’est pour cela que j’ai un plaisir. Ce n’est pas une activité programmée, structurée et qui est rituelle. Mais elle émane de la réflexion personnelle, de l’engagement personnel, de l’implication personnelle et même de l’implication matérielle et financière d’une direction qui essaye de qualifier son travail. Et ça, c’est ce que j’attends de toutes les directions et à quelques niveaux que ce soit de notre système éducatif. Le travail qu’ils ont fait, ils nous ont déjà donné un avant-goût l’année passée. Et je me souviens qu’à l’époque, je leur avais dit merci d’avoir fait ce travail pour les chefs d’établissement », dira-t-il.
Poursuivant, il fera que la gestion des flux dans les classes intermédiaires est avant tout l’affaire des responsables d’établissement.
« Aujourd’hui, c’est un aboutissement, mais ce travail est d’abord le travail des chefs d’établissement. La gestion des flux dans les classes intermédiaires, c’est la prérogative des chefs d’établissement. Qu’est-ce qui amène le service examen à se lancer dans ce travail ? C’est sa volonté d’avoir des données fiables qui lui permettent d’avoir des résultats de fin d’année et de fin de cycle fiable », affirme le mînistre, tout en adressant ses félicitations et encouragements à l’ensemble des travailleurs de la DGECS.
Selon le patron de la DGECS, Mamady 49 Keita, l’objectif de leur initiative est d’améliorer la gestion à l’horizon 2030, la qualité, la fiabilité des ressorts scolaires.
Cependant, a-t-il indiqué, « force est de constater que depuis plusieurs années, malgré les sanctions, les prestations de serment et les campagnes de sensibilisation menées auprès des acteurs du système éducatif, les difficultés persistent dans la sécurisation des centres d’examen. Ces défis se traduisent souvent par des déclassements et des moyens attribués à des candidats qui ne méritent pas leur position. Des pratiques frauduleuses liées à la rédaction et la diffusion des épreuves en complicité avec certains acteurs du système dans les centres d’examen. Et plus récemment, le recours à l’intelligence artificielle, des logiciels capables de traiter les épreuves, constitue une menace sérieuse pour la crédibilité de nos examens nationaux dans les années à venir. Excellence, M. le ministre, face à ces défis, la gestion rigoureuse et digitalisée des classes intermédiaires apparaît comme une solution durable… »
Youl Keita
L’article Education : « la gestion des flux dans les classes intermédiaires, c’est la prérogative des chefs d’établissement » (Jean Paul Cédy) est apparu en premier sur Mediaguinee.com.