PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
À Kindia, dans le cadre des préparatifs de la couverture médiatique de l’élection présidentielle du 28 décembre 2025, le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC) a tenu un discours ferme à l’endroit des promoteurs de Web TV et de radios en ligne, rappelant le cadre légal qui régit actuellement le secteur des médias en Guinée. Ses propos visent à clarifier une situation souvent source de confusion et de contentieux.
Dans un premier temps, le président de la HAC a souligné que les Web TV et les radios en ligne ne bénéficient, pour l’heure, d’aucune reconnaissance juridique officielle. Cette absence de statut légal expose leurs promoteurs à des risques importants en cas de litige.
« Les Web TV et les radios en ligne ne sont pas autorisées à ce stade, faute de reconnaissance juridique. En cas de plainte, c’est la loi sur la cybersécurité qui s’applique, avec des sanctions pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement, contrairement à la loi sur la liberté de la presse. C’est donc à vos risques et périls », a-t-il laissé entendre.
À travers cette mise en garde, Boubacar Yacine Diallo rappelle que ces plateformes ne peuvent se prévaloir des protections accordées aux médias traditionnels. Toute infraction ou plainte les expose directement aux dispositions répressives de la loi sur la cybersécurité.
Dans un second temps, le président de la HAC a toutefois ouvert une porte aux promoteurs désireux de se conformer à la loi. Il les invite à adopter une solution légale transitoire en attendant une éventuelle reconnaissance officielle des Web TV.
« Les promoteurs de Web TV sont invités à se conformer à la loi en transformant leurs plateformes en sites internet, lesquels doivent être déclarés auprès du procureur afin d’obtenir un récépissé. Ces sites peuvent diffuser du son et des images, ce qui constitue déjà une avancée notable », a-t-il indiqué.
Mosaiqueguinee.com
.png)
il y a 2 heures
19


















English (US) ·