Condamnation de Damaro : le RPG-AEC y voit une manœuvre politique

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Lundi dernier, l’ex-président de l’Assemblée nationale et ses co-prévenus ont été situés sur leur sort devant la Cour des Infractions Économiques et Financières (CRIEF).

Amadou Damaro Camara, le principal mis en cause a écopé de 4 ans d’emprisonnement et d’une amende de 10 millions de francs guinéens après avoir été déclaré coupable de détournement de deniers publics et corruption.

Le RPG Arc-en-ciel dit avoir suivi avec attention cette procédure judiciaire jusqu’au prononcé de la décision. L’ex-parti au pouvoir n’a pas deux sentiments à propos.

Il croit dur comme fer que l’ex-président de l’Assemblée nationale est victime d’acharnement depuis le 05 septembre 2021 au même titre que ses autres cadres en prison, tels que l’ex-premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana, l’ex-ministre de la Défense Dr Mohamed Diané, et les ex ministres Dr Ibrahima Kourouma, Oyé Guilavogui et le militant appelé « El Sissi ».

« Après le coup de force du CNRD, il a été question par tous les moyens d’anéantir les principaux soutiens du président de la République, le Président Alpha Condé. Malheureusement, c’est dans cette démarche qu’ils ont trouvé la solution pour garantir la pérennité du pouvoir, éviter de le perdre et l’exercer dans une totale impunité en enfonçant la Guinée dans la gueule du loup. C’est un peu cela. Cette condamnation dans ces conditions ne pourrait avoir rien de juridique. Elle devrait être politique et avoir pour conséquence de salir le casier judiciaire de l’ancien Président de l’Assemblée Nationale. Ainsi, nourrir l’espoir de lui retirer la possibilité d’exercer pleinement ses droits civiques dans le futur. C’est cela encore le vœu pieux », a réagi Aboubacar Demba Dansoko.

Estimant que cette pratique n’honore pas le pays, ce cadre du RPG arc-en-ciel continue de demander la relaxe pure et simple de ce haut cadre du parti.

« Condamner l’honorable Amadou Damaro Camara à 4 ans de prison et au paiement de 10 millions de francs guinéens d’amende, pendant qu’il a purgé plus de la moitié de cette peine est déjà surprenant. Il aurait pu se retrouver simplement dans sa famille et auprès de ses collègues au terme de cette saga judiciaire unique », a-t-il conclu.

Sékou Diatéya

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