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L’adresse à la nation du président de la transition, à l’occasion du 66e anniversaire de l’indépendance de la Guinée, a suscité diverses réactions au sein du paysage politique guinéen. Dans un discours ferme, le président a affirmé qu’il ne céderait à aucun “chantage politique” de la part des acteurs du pays. Une position qui n’a pas laissé indifférent le RPG Arc-en-ciel, ancien parti au pouvoir, dont plusieurs cadres sont en détention depuis deux ans pour des faits présumés de corruption.
“Nous ne faisons pas de chantage”, a rétorqué l’ancien ministre du Commerce, déplorant que des cadres du parti soient détenus “sans preuve”, alors que la Cour de justice de la CEDEAO a ordonné leur libération.
Pour Marc Yombouno, il existe un “deux poids, deux mesures” dans la justice, dénonçant le fait que certains cadres de la transition, pourtant accusés de corruption, aient été “blanchis en un laps de temps”.
Sur un autre volet, l’ancien ministre a fustigé l’absence de mention du retour à l’ordre constitutionnel dans le discours du chef de l’État. “Nous sommes restés sur notre faim. On n’a rien entendu à ce propos.”
Selon lui, le discours de Mamadi Doumbouya aurait été une occasion de “rassurer la population”, surtout à trois mois de l’échéance prévue pour la fin de la transition. “Il fallait quand même que la population soit rassurée sur le chronogramme dynamique que le gouvernement a signé avec la CEDEAO”, a-t-il ajouté.
Marc Yombouno n’a pas manqué d’ironiser sur la situation, estimant que ceux qui se présentaient comme les sauveurs du peuple guinéen sont désormais en train de perdre la confiance de ce même peuple. Selon lui, l’absence d’engagement concret sur ce sujet est une source de déception pour la classe politique ainsi que pour les citoyens.
L’article “Chantage politique” : le RPG Arc-en-ciel répond au général Doumbouya est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.