Affaire Colonel Bienvenu Lamah : débouté par la Cour d’appel, son avocat annonce un pourvoi en cassation

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La deuxième chambre de contrôle de l’instruction a rendu son arrêt concernant le non renouvellement du mandat de dépôt de colonel Bienvenu Lamah, ce samedi 04 mai 2024.

Dans ses prérogatives, le président de la cour a rejeté la demande de l’avocat en déclarant l’appel mal fondé.

Surpris de la décision, Maître Zézé Kalivogui dénonce une parodie de justice.

« Nous avons été surpris, parce que nous avions espoir qu’il allait prendre son courage à deux mains pour dire le droit, mais malheureusement, la cour qu’il préside n’a fait que fuir l’objet du débat, dans la mesure où dans son arrêt entrepris dans cette affaire, il indique comme motivation que les faits reprochés au colonel Bienvenu Lamah sont des faits criminels et que des actes restent à poser. C’est le motif principal de l’arrêt intervenu. C’est extrêmement grave, lorsque la chambre de contrôle de l’instruction ne s’assume pas, lorsque qu’il confirme les failles des juges d’instances qui ont omis de renouveler, de proroger le mandat de dépôt de colonel Bienvenu Lamah. C’est l’objet de l’appel. Depuis le 21 novembre 2022, son mandat n’a jamais été renouvelé, si mandat il y a et si ordonnance de placement préventive il y a, parce que dans le dossier, aucune de ces actes ne figurent. Alors qu’il aurait même pu annuler toute la procédure ne serait-ce que pour ce motif », a-t-il indiqué.

Par ailleurs, Maître Zézé Kalivogui annonce qu’il va se pourvoir en cassation.

« Je suis triste pour le droit, je suis triste pour la justice. L’appel a été déclaré mal fondé, donc l’ordonnance de rejet du doyen des juges a été maintenue. Nous allons former le pourvoi contre cette décision. Autant qu’il y aura une once de recours dans cette affaire, nous allons les exercer, pour que le droit triomphe. Mon client n’est pas bien traité dans cette procédure, l’histoire nous en dira plus, tôt où tard. Une telle procédure n’a jamais existé en ma connaissance en République de Guinée. Je n’ai jamais entendu qu’un citoyen ait bénéficié d’un non-lieu jusqu’à la Cour suprême, qu’on essaie de tordre le cou à une disposition qui ne s’y est pas à l’espèce pour le faire revenir en instance », a Maître Zézé Kalivogui.

Hadjiratou Bah

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