Tono : le directeur national du génie rural annonce la construction du vieux pont en bois, sur le fleuve Gouan.

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Après le lancement de la campagne agricole, 2024-2025 dans la sous-préfecture de Sinko, préfecture de Beyla, le ministre de l’Agriculture et sa suite se sont rendus dans la préfecture de Lola pour rencontrer les agriculteurs et éleveurs.

Après cette rencontre, le ministre a entamé une tournée dans les sous-préfectures de Guéasso et Foumbadou,  pour s’enquérir de la réalité sur le terrain.

Le ministre de l’Agriculture et de l’élevage s’est rendu à Tono, un district situé à 15 kilomètres de la commune rurale de Guéasso pour aller visiter une piste rurale en chantier et le vieux pont sur le fleuve Gouan qu’une société avait commencé à construire, en 2009.

Interrogé à propos par Guineenews, Mohamed Lamine Diaby, directeur national du génie rural a répondu : « ce qui est prévu, c’est même contractuel déjà, c’est une route de 8 kilomètres et un pont sur le fleuve Gouan de 20 mètres linéaires. Le délai contractuel pour la piste est de 4 mois et le pont, c’est 6 mois. C’est le fond d’entretien routier qui a financé les travaux.

Le pont que vous voyez là, nous allons le remplacer par un autre. Quant à la piste, on a déjà dépassé le carrefour pour éviter ce contournement là et il y a un tournant dangereux qui mène vers ce pont. Nous allons créer une déviation pour rendre la route rectiligne, ce qui va nous mener à un nouveau site.

Les caractéristiques : c’est un pont de 20 mètres linéaires, de 4 mètres de hauteur et 5 mètres de largeur. La route relie Guéasso à Tono.

Comme on le sait, nous sommes dans une zone agropastorale. Quand nous allons finir de faire le pont et la piste, ça va permettre à la population de Tono de relier leur chef-lieu qui est Guéasso. Cette route est une route sous régionale. Elle continue vers la frontière de la Côte d’Ivoire. »

De Tono jusqu’à la frontière ivoirienne, c’est une route boueuse, dont tous les ponts sont faits de bois. Une fois que la grande pluie s’installe, les habitants de cette localité ont toutes les difficultés du monde pour écouler leurs productions.

Voilà pourquoi, ils demandent le prolongement de la route jusqu’à la frontière ivoirienne, afin de leur permettre  d’écouler facilement leurs produits vers les différents marchés hebdomadaires.

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