PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Depuis leur incarcération en 2021, les anciens dignitaires du pouvoir d’Alpha Condé font face à d’énormes difficultés, notamment d’ordre sanitaire. La plupart d’entre eux sont depuis des années malades et ne parviennent pas à bénéficier de soins adéquats.
Leurs avocats ont plusieurs fois introduit des demandes de mise en liberté conditionnelle en faveur de leur client, mais ces demandes n’ont jamais été suivies d’effet.
Réagissent sur la question, Alseny Sall, responsable de la cellule de communication de l’Organisation Guinéenne des Droits de l’Homme et du Citoyen invite la justice à respecter les droits de ces détenus, conformément aux engagements internationaux dont la Guinée a souscrit.
« C’est avec beaucoup de préoccupations que nous suivons la situation de ces personnes dont l’état de santé de certains nécessite des soins appropriés compte tenu de la fragilité de leur situation. Comme vous le savez, le principe de la présomption d’innocence, le droit d’être jugé dans un délai raisonnable, le droit d’accès à des soins de santé de qualité pour toute personne détenue font partie des gages d’une bonne administration de la justice. Or, même si le traitement des dossiers relatifs aux crimes économiques est parfois complexe, compte de ce que cela implique, cela ne doit pas justifier qu’on continue à garder les gens indéfiniment sans procès en violation des obligations internationales en matière des droits de l’homme. Ce que nous recommandons aux autorités judiciaires, c’est d’œuvrer pour le respect des droits de tous les citoyens, conformément à nos engagements internationaux en matière des droits de l’homme sans aucune considération fondée sur le statut de la personne », a-t-il indiqué.
Hadjiratou Bah