Réunion délocalisée de la Commission mixte de la CEDEAO : chaque État devrait consacrer 15% de son budget à la santé (Recommandations)

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La réunion délocalisée de la Commission mixte Santé/Education, Science et Culture/Télécommunications et Technologie de l’information/Industrie et Secteur privé de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a pris fin vendredi 6 septembre 2024 à Conakry.

Cette réunion de la 6ème législature du Parlement de la CEDEAO a connu la participation des députés de cette institution mais aussi des Conseillers nationaux du CNT Guinée.

Au sortir de ces quatre jours de travaux, plusieurs recommandations ont été adressées aux États ouest-africains.

Selon l’Honorable Hadjaratou Traoré, 2ème vice-présidente du Parlement de la CEDEAO qui a présidé la cérémonie de clôture, la tenue de cette réunion est une preuve de soutien à la transition.

« Nous avons 4 pays au sein de la CEDEAO, qui aujourd’hui, traversent une période de transition. Et parmi les 4 pays, la Guinée n’a pas prôné la désintégration. Plutôt, elle a opté l’intégration », a-t-elle dit.

Au-delà des débats entre les quatre murs de l’hôtel Kaloum, les parlementaires de la CEDEAO se sont rendus sur le terrain et, à en croire Mme Touré, « il y a eu des préoccupations qui ont été émises par les dirigeants des centres hospitaliers que nous allons prendre en compte et faire des résolutions et des avis que nous soumettrons à la Commission ».

Aux États membres, de fortes recommandations sur les thèmes abordés lors de la réunion ont été adressées. De ce qui transparaît au nombre des résolutions, a dit le Sénateur Peter NVebounyi, c’est que chaque État « devrait prendre au sérieux la question de la santé et faire ce qu’il doit pour promouvoir l’accès à la santé des populations et des populations les plus vulnérables ».

L’autre recommandation phare de cette réunion est celle qui veut que les États membres de la CEDEAO consacrent 15% de leur budgets nationaux à la santé.

« Nous avons fait des recommandations aux autorités en charge des secteurs de l’éducation, des parlementaires et de la société civile. Toutes ces entités devraient jouer un rôle important pour promouvoir la santé. Comme vous le savez, la santé n’est pas l’absence de la maladie, c’est un état social et prenant en compte tous les aspects de l’être humain. Et pour cela, on a besoin d’éducation, d’emploi, de moins de pauvreté. Les pauvres ont un problème pour avoir accès à la santé. Par conséquent, les députés devraient jouer un rôle très important dans la sensibilisation pour que les gens puissent avoir un meilleur niveau de santé dans les pays. L’éducation de la population permet à cette même population d’avoir accès à une meilleure santé. Les autorités devraient alors travailler pour mettre en place des programmes très importants pour promouvoir la santé. Des programmes qui passent par la radio, des écoles, etc. Et les États membres de la CEDEAO devaient également jouer un rôle très important en consacrant au moins 15% de leurs budgets nationaux pour la santé. En troisième position, on devrait travailler à l’amélioration des hôpitaux pour les soins primaires, les soins secondaires, etc. Ainsi, la population sera très bien préparée pour pouvoir mener une vie saine et productive », a énuméré l’Honorable Orlando PEREIRA DIAS, présidente de la Commission Santé .

MohamedNana BANGOURA

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