Rencontre Bourouno-Intersyndicale de l’éducation : les sujets de préoccupation majeure au menu

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Le ministre du travail et de la fonction publique a eu, une séance de travail avec l’intersyndicale de l’éducation ce lundi, à la fonction publique.

A cette occasion, les syndicalistes de l’éducation ont saisi l’opportunité, pour exprimer leurs préoccupations au ministre Faya François Bourouno.

« Nous avons remercié le ministre parce que nous venons de signer un protocole d’accord additionnel par rapport au processus de recrutement des enseignants contractuels communaux. Nous lui avons fait part de quelques anomalies que nous sommes en train de constater avec ces enseignants, parce qu’il y a certains enseignants qui n’ont pas reçu encore leur numéro, d’autres sont en dépassement d’âge, qu’est-ce qu’il faut faire pour eux. Parmi eux certains ont des diplômes de BTS. Qu’est-ce qu’il faut faire pour eux ? Et qu’est-ce qu’il faut par rapport à cela ? »,s’est interrogé leur porte-parole en marge de l’entretien avec le Ministre Bourouno.

La Plateforme revendicative qu’ils avaient déposée en février dernier a également été évoquée. Selon Dame Kadiatou Bah, la révision du statut particulier des enseignants demeure au centre de leurs préoccupations, car caduque : « c’est un statut qui est obtenu depuis 2006. Nous avons demandé à ce que ce statut soit révisé »,a-t-elle confié.

D’après la secrétaire générale du SLECG, d’autres sujets ont été aussi abordés dont l’éventuelle mission d’une délégation du mouvement syndical à la conférence internationale du travail (CIT).

« Nous avons été très clairs avec le ministre du travail et de la fonction publique. Pour le BIT, il est clair que la conférence internationale du travail n’intéresse que les centrales syndicales les plus représentatives. Nous sommes sortis des élections sociales depuis 2015-2016 mais depuis des années, ce sont les centrales syndicales les plus représentatives qui viennent au BIT parce qu’au niveau du BIT c’est la question de représentativité. Donc s’il y a des petites bisbilles autour de ça, les gens n’ont qu’à se référer à la loi », a-t-il conclu.

Alhassane Fofana

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