Rejet de la candidature de Ousmane Kaba : « ce qui s’est passé est simple… » (Mamadou Lamarana Diallo, PADES)

Le Parti des Démocratiques pour l’Espoir (PADES) a tenu son assemblée générale samedi 22 novembre 20225 à son siège à Nongo. Une rencontre qui fait suite au rejet de la candidature à l’élection présidentielle de Dr Ousmane Kaba, leader dudit parti.

A cette occasion, les responsables de ce parti ont expliqué aux militants le motif  invoqué par la Cour suprême pour rejeter sa candidature.

« Il était très nécessaire pour nous de tenir cette assemblée générale parce qu’il fallait partager l’information avec l’ensemble des Guinéens, pas seulement les militants. Il y avait les militants, les sympathisants, les responsables pour leur expliquer ce qui s’est passé. Ce qui s’est passé est simple. Vous savez que c’est la Direction générale des élections qui est chargée d’organiser les élections en République de Guinée, qui nous ont saisis à travers un courrier pour nous dire la liste des documents à fournir. Sur la liste, il fallait fournir neuf documents. Et à notre fort étonnement, ils nous demande un dixième document que nous n’avons pas  connu. Si elle nous disait d’aller se référer à la loi, au Code électoral ou bien à d’autres articles de la loi de la Constitution, on pouvait vraiment s’atteler à ça. Mais malheureusement, ils ont anticipé.  Ils nous ont dit voilà, les neuf documents à fournir. Nous avons fourni les neuf documents. Malheureusement, la Cour suprême nous a dit qu’il fallait fournir le dixième document. Ce que nous regrettons, la Cour suprême nous a donné trois jours de délai de recours. Mais après notre recours, ils ont reconnu que nous avons déposé effectivement le document, mais que notre document est irrecevable parce qu’on ne l’avait pas déposé au premier lot », a souligné Mamadou Lamarana Sow.

La fiche d’identité, c’est le document manquant, selon ce responsable. Son absence dans les dossiers de candidature exigée par la loi électorale vient ainsi tuer l’espoir des militants du PADES de voir leur leader accéder à la magistrature suprême, regrette ce responsable politique.

« Malgré que nous ayons été recalés, on est très désolés parce que nous, on était rassurés qu’on pouvait gagner cette élection et que l’opinion nationale et internationale a su que nous pouvions gagner cette élection. Donc, notre réaction, c’était une réaction de responsabilité parce que nous, nous sommes un parti de paix et de justice. Mais aussi, il y a un aspect important que nous avons salué. C’est comme si ceux-ci, on fait la campagne pour nous. Parce qu’aujourd’hui, nous recevons des adhésions massives de partout, de toute la Guinée, à l’extérieur du pays. Donc, nous pensons qu’aux prochaines élections, nous pouvons les remporter comme on a pensé qu’on pouvait. Nous souhaitons vraiment que ce qui s’est passé ne se reprenne plus. Mais nous allons prendre aussi nos dispositions pour éviter que ce qui s’est passé ne se repasse », a-t-il promis.

Désormais les militants du Parti des Démocratiques pour l’Espoir (PADES) restent accrochés aux consignes de vote du parti. Mais en attendant, Mamadou Lamarana Sow appelle les militants et sympathisants du parti de rester unis, de suivre les consignes du parti. Car dit-il,le PADES entend prendre part à toutes les compétitions électorales.

« Le parti ne vit pas pour une seule élection, le parti vit pour toujours, parce que notre souci, c’est le développement national. Nous avons des projets pour la république de Guinée, de partout, de Youmou à Youkounkoun, de Conakry à Kourémalé. Nous avons des projets de construction des routes, des hôpitaux, de faire de l’électricité, de l’eau, de la justice, de la réforme des forces de défense et de sécurité, et beaucoup d’autres. Notre projet est très riche. Nous avons le meilleur projet pour la Guinée. Et aussi, nous leur rappelons que nous ne sommes pas là pour seulement une élection, nous sommes là pour toutes les élections. Et si Dieu le veut bien, nous allons gagner les élections législatives, communales et communautaires et sénatoriales. Donc de rester unis derrière le parti mobilisé », a lancé le vice-président  du PADES Moyenne Guinée.

Saidou Lébêré  et Robert Kourouma

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