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Le mois saint de ramadan vient chaque année s’ajouter à la circulation routière qui, elle, est une constante de notre vie de tous les jours. Il en sera ainsi, éternellement, comme nous l’enseigne la religion. Nous n’avons aucune emprise sur cet état de fait et ne pouvons donc pas y changer quoi que ce soit. Plutôt donc, nous y adapter du mieux possible, pour créer une harmonie entre ces deux réalités qui se côtoient, le temps du ramadan. S’il est vrai que la circulation routière nous est indispensable, la pratique de l’islam, quant à elle, demeure une obligation de premier ordre, pour tout musulman. Rien ne se compare ou ne s’associe à elle.
Le jeûne en soi, est une épreuve pour le musulman. Mais, il est aussi la période fertile pour adorer Dieu, faire le bien autour de soi, aimer son prochain, pardonner les offenses… En somme, ce mois béni est marqué d’amour, de tolérance, de partage et de solidarité. Des vertus et qualités enfouies dans le cœur de chaque fidèle et que le jeûne du ramadan exalte et encourage à dispenser partout, comme une épidémie qui couvre tout le pays. C’est par ce biais, que Dieu répand sur nous, la paix, le bonheur et la prospérité. Mais, hélas, les choses ne sont pas aussi simples qu’on le voudrait. Il y a beaucoup de situations qui interfèrent et empêchent que l’harmonie souhaitée entre la pratique du jeûne et la circulation routière soit au rendez-vous. Au lieu du calme ambiant, de la tolérance, du respect d’autrui et des règles de la circulation, ce sont plutôt des sautes d’humeur, des cris et de l’intolérance qu’on relève, à certains moments de la journée. Ces comportements sont assez fréquents, en fin d’après-midi. C’est le moment du retour à la maison pour des milliers de personnes. Chacun pense à la coupure du jeûne. A partir de là, plus rien n’est dans la normalité. C’est comme un ‘’sauve qui peut’’. Les vertus et règles recommandées pendant le mois saint sont mises en veilleuse, sinon même oubliées. Désormais, rien d’autre ne compte que d’arriver par tous les moyens et le plus vite possible, chez soi. C’est alors qu’on relève la tendance à commettre l’excès de vitesse chez la plupart des usagers. Et c’est dans cette précipitation et ce désordre que les embouteillages s’installent dans la durée, entraînant les retards que personne ne souhaitait rencontrer en chemin. Sans compter les coups de klaxon stridents et impérieux, les cris, les écarts de langage et quelque fois les accidents. Ce sont là des comportements qu’il faut bannir de nos habitudes, pour obtenir une harmonie parfaite entre le ramadan et la circulation routière. Ce qui est loin d’être un objectif hors d’atteinte.