Affaire ex-DG de la SEG devant la CRIEF : les plaidoiries et réquisitions attendues le 4 décembre 2024

il y a 3 heures 17
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Renvoyé pour communication de ses relevés bancaires à VISTAGUI et à la BIG, l’ancien directeur général de la Société des Eaux de Guinée Mamadou Djouldé Diallo, poursuivi pour faux en écritures publiques, enrichissement illicite et corruption n’a pas été entendu ce lundi, 25 novembre 2024 par la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières. Pour cause selon le procureur, son parquet n’a pas eu de retour de ses sociétés. Dans la foulée, il a sollicité un renvoi afin de faire des diligences dans ce sens. Cependant, le directeur financier et comptable du prévenu, poursuivi pour faux et enrichissement illicite a été quant à lui auditionné. Ousmane Kourouma a nié les accusations indiquant que les bons de commande et de livraison incriminés dans cette affaire comportaient bel et bien des signatures.

Interrogé sur l’origine de ses avoirs notamment de sa villas à Kagbelen, le prévenu note qu’il touchait un montant de 11 millions de francs guinéens comme salaire lorsqu’il travaillait à la SEG. Plus loin, le comptable signifie à la Cour qu’il a bénéficié d’une formation de l’AFD pour une durée de 9 mois en France. Hormis l’hébergement qui était pris en charge, il bénéficiait d’un montant forfaitaire de 1925 euros par mois durant tout son séjour de formation. Par ailleurs, ajoute-t-il, un prêt bancaire lui a été accordé. Ce qui lui a permis de s’acheter un terrain à 18 millions de francs guinéens à Kagbelen,en banlieue de Conakry où il a construit sa villa non achevée encore aux dires de Monsieur Kourouma.

Toujours dans le but d’asseoir la conviction du juge sur l’origine de sa richesse, l’ancien directeur général de la SEG fait état du certificat de titre de propriété accompagné des relevés de ses trois comptes bancaires disposant des montants ci-après:

1-VISTABANK=1 312 000 gnf

2-ECOBANK=528 807 gnf

3-VISTAGUI=362 000 gnf

Invitées à poser des questions au prévenu, la partie civile, représentée par l’Agent Judiciaire de l’Etat, et la défense se sont abstenues. Ces avocats se sont juste contentés des questions d’éclaircissement posées par le ministère public. L’audience a été renvoyée au 4 décembre prochain pour les réquisitions et plaidoiries.

M.S.L.BALDE

 

 

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