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Les stagiaires du Quotidien National Horoya ont exprimé, ce lundi 7 juillet, leur mécontentement et leur sentiment d’injustice face à leur exclusion lors du récent concours d’intégration à la fonction publique. Dans une déclaration lue publiquement à Boulbinet, le collectif a vivement critiqué leur ministère de tutelle et la direction générale, qu’il accuse d’avoir discriminé ses membres.
« Nous, stagiaires du Quotidien National Horoya, élevons aujourd’hui la voix pour dénoncer l’injustice systémique dont nous sommes victimes », a déclaré le porte-parole du collectif.
Ces travailleurs soutiennent avoir travaillé depuis plusieurs années sans contrat ni statut, tout en assumant des responsabilités essentielles au service public de l’information. Malgré leur contribution significative, leurs droits fondamentaux dénoncent-ils, continuent d’être ignorés par la hiérarchie, un traitement qu’ils qualifient de discrimination structurelle, injuste et inacceptable.
Le collectif a également rappelé les fonctions qu’ils assument depuis plusieurs années : couverture des activités gouvernementales, rédaction et relecture des articles, mise en page, autant de tâches indissociables service public. Selon eux, les ignorer, revient à nier l’essence même de la justice, de la reconnaissance du mérite, et du respect du travail accompli.
Face donc à cette exclusion, le collectif a rappelé que des démarches concrètes pour leur intégration à la Fonction publique avaient été engagées et reconnues jusqu’au plus haut niveau de l’État. Leur dossier a même été inscrit à plusieurs reprises à l’ordre du jour du Conseil des ministres, attestant de la légitimité de leur situation.
Ils disent faire face aujourd’hui à une injustice criarde : « malgré l’annonce du recrutement de 10 000 agents publics, notre ministère a été écarté sans explication. Plus grave encore, le concours spécial tant attendu n’a concerné que la RTG, excluant arbitrairement les 49 stagiaires de Horoya », ont-ils déploré dans cette déclaration.
C’est pourquoi ces stagiaires du Quotidien Horoya exigent entre autres des autorités : Leur intégration immédiate à la Fonction publique, sur les mêmes bases que leurs collègues de la RTG, conformément aux démarches déjà engagées ; La transparence des décisions prises à leur encontre, insistant sur le principe de redevabilité; La reconnaissance explicite du rôle stratégique que joue Horoya dans l’écosystème médiatique national.
Enfin, le Collectif des Stagiaires du Quotidien National Horoya a sollicité l’implication personnelle du Chef de l’État, le Général Mamadi Doumbouya, connu pour ses qualités de leader qui ne tolère pas l’injustice et qui milite pour l’équité et l’égalité entre toutes les filles et tous les fils de la Guinée. Ils attendent avec espoir une suite favorable à leurs revendications dans les prochains jours.
En dépit de leur mécontentement, ils ont signalé que leur démarche n’est pas motivée par la vengeance, l’indiscipline ou la révolte, mais plutôt par une question d’équité de justice et de reconnaissance.
Alhassane Fofana