PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Le Premier ministre Amadou Oury Bah s’est rendu, dans la matinée de ce jeudi 21 aout 2025, sur le site de Maneah, où un glissement de terrain a fait plusieurs. Le bilan provisoire s’élève à 13 mots pour le moment.
Accompagné de son cabinet, Bah Oury a présenté les condoléances aux familles éplorées et a encouragé les équipes déployées pour le dégagement des décombres. Pour le moment, a-t-il dit au micro de notre reporter, c’est le temps de l’émotion, « on aura à faire d’autres commentaires par la suite, notamment en ce qui concerne les dispositions qui doivent être prises pour prévenir ».
« Et c’est une occasion pour moi de dire, heureusement qu’on avait insisté pour que la décharge qui est juste derrière soit déguerpie. Sinon, aujourd’hui, on aurait pu assister à une catastrophe encore beaucoup plus spectaculaire. Il y a déjà le nombre de victimes de plus d’une dizaine. C’est trop, à plus forte raison si rien n’avait été fait au niveau de la décharge de Zagopé, on ne saurait pas combien on aurait aujourd’hui de victimes. Jusqu’à présent, les secours sont en train de déterrer, voir dans les maisons ensevelies s’il y a d’autres corps qui sont emprisonnés sous terre », a-t-il dit.
Même si le moment est plutôt consacré au recueillement, Bah Oury a souligné, pendant son intervention sur le site, le fait que, selon lui, « nous avons une responsabilité collective par rapport à ça ». Selon lui, « construire là où l’eau passe, construire là où ce sont pratiquement des anciens lits de rivière, construire en dessous des flancs de montagnes, c’est d’abord une question de responsabilité pour soi et pour sa famille », a lancé le Premier ministre.
Dans les jours à venir, a annoncé Bah Oury, les pouvoirs publics prendront toutes les mesures pour déterminer les zones constructibles sur l’ensemble du pays, « parce qu’une catastrophe, il faut la prévenir ». Bah Oury expliquera cette tragédie, par ailleurs, par le fait, selon lui, que son Gouvernement « hérite d’un lourd passif ».
« Des années et des années de laxisme conduisent à des situations tragiques que nous sommes en train de vivre », a-t-il conclu.
MohamedNana BANGOURA