PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]

Au-delà des discours et des intentions, il y a des actes qui parlent plus fort. À l’image de celui posé récemment par Moussa Moïse Sylla, qui a su mobiliser quatre anciens ministres de la Culture pour le Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo.
Justin Morel Junior, Fodéba Isto Keira, Mohamed Amirou Conté et Alpha Soumah, alias Bill De Sam, prennent tous part à la 17ᵉ édition du FEMUA, où la Guinée est pays invité d’honneur.
Par ce geste, Moussa Moïse Sylla prouve que la culture, lorsqu’elle est portée par une vision sincère, transcende les clivages et unit les forces vives d’une nation.
Ce choix, hautement symbolique, témoigne d’un esprit fédérateur rare en politique. Loin d’effacer les traces du passé, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat choisit d’en faire un socle.
En rassemblant ses prédécesseurs, il ne construit pas seul : il bâtit avec. Il tend la main, reconnaît l’expérience, et valorise l’héritage culturel de ceux qui l’ont précédé. Ce n’est pas une simple stratégie de communication, mais une véritable philosophie de gouvernance, fondée sur le respect, la mémoire et la continuité.
Le FEMUA, vitrine prestigieuse de la culture africaine, offre à la Guinée une scène internationale pour célébrer ses talents et affirmer son identité. Que cette opportunité soit portée par une délégation aussi riche en expérience est un signal fort. Il montre que, lorsque les egos s’effacent au profit du collectif, la culture triomphe.
En un seul acte, Moussa Moïse Sylla redonne à la politique culturelle ses lettres de noblesse. Il prouve qu’un ministre peut être bâtisseur de ponts, semeur de cohésion et artisan de mémoire.
Dans un monde souvent fragmenté, son initiative résonne comme un souffle d’unité. Elle inspire, elle élève, elle rassemble. Et surtout, elle rappelle que la culture est – et restera – une force de paix et de cohésion pour la Guinée.
Depuis Abidjan,
Mady Bangoura, envoyé spécial pour Guinéenews