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Le président du Conseil National de la Transition s’est prononcé ce samedi sur l’état d’avancement de la rédaction du projet de nouvelle constitution pour le retour à l’ordre constitutionnel.
« Ceux qui savent le travail que je fais au CNT, qui participent à nos plénières, savent que c’est un parlement qui n’a pas de compromission, un parlement dont les membres ont juré sur le coran et sur la bible. Nous ne sommes pas prêts à trahir la confiance des citoyens. C’est un serment. J’ai fait la Mecque plus de quatre fois, je sais ce que ça veut dire jurer sur un livre saint », a entamé Dr Dansa Kourouma.
Par la même occasion, le président du CNT a demandé au peuple de Guinée, de compter sur la représentation nationale qu’il dirige. Pour lui, tout ce qui se raconte ne sont que des interprétations. Ce qui est sûr, dit-il, « le travail qui sera livré au peuple de Guinée, sera un travail qui sera conforme à ses aspirations. J’en fais un serment. Ça ne plaira pas à tout le monde. Parce que même Dieu ne plaît pas à tout le monde. Je tiens à rassurer une fois encore, que nous avons marché dans 14 pays du monde, pour prendre les meilleures pratiques en matière de réformes de base », a rappelé Dr Dansa Kourouma.
Tout en demandant au peuple de Guinée, le président du CNT informe qu’il y a des processus qui sont en cours dans le cadre de l’élaboration de la nouvelle constitution.
« Le CNT n’est pas le seul à le faire. Il y a le gouvernement, il y a aussi les autres acteurs qui doivent donner leurs avis sur l’avant-projet. Nous sommes à ce stade de réglage. C’est une opportunité que je mets à profit pour dire au peuple de Guinée que l’essentiel des réformes qu’on fait, c’est pour ne pas répéter les erreurs du passé. C’est pour que les institutions soient en mesure de dire la vérité des urnes quel que soit le président qui est en face, quel que soit le candidat qui est en face. Qu’aucune institution ne soit taillable et corvéable à la merci et à la volonté de celui qui gouverne », a-t-il martelé.
Pour Dr Dansa Kourouma, après tout le toilettage, les institutions doivent rester et demeurer la propriété de la nation, la propriété du peuple.
Sékou Diatéya Camara