Processus électoral en Guinée : des partenaires internationaux en mission de suivi à l’ONASUR

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Une mission conjointe composée des représentants du Coordonnateur résident du système des Nations Unies en Guinée, de l’Union africaine, de la Mano River Union, de la CEDEAO et de la Francophonie a rendu visite à l’Observatoire National Autonome de Supervision du Référendum Constitutionnel (ONASUR), ce mercredi 25 décembre 2025. La rencontre, tenue au siège de l’Observatoire à Conakry, s’inscrit dans le cadre d’une prise de contact, de suivi du processus électoral en cours et de l’intérêt des partenaires internationaux pour un déroulement normal, correct et apaisé des opérations électorales, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

À l’issue des échanges, le président de l’ONASUR, Dr Sékou Koureissy Condé, s’est montré rassuré quant à l’engagement des partenaires et à l’état d’avancement du processus.

Dr Sékou Koureissy Condé, Président de l’ONASUR

« Cette visite des représentants du Coordonnateur résident du système des Nations Unies en République de Guinée au siège de l’ONASUR s’inscrit dans le cadre de la prise de contact et du suivi du processus électoral et de la manifestation d’intérêt des acteurs internationaux pour un déroulement normal, un déroulement correct, un déroulement apaisé de ce processus électoral. En ce qui nous concerne l’ONASUR, nous sommes rassurés par l’intérêt que nous portent les partenaires internationaux, les Nations Unies, l’Union européenne, l’Union africaine, la Francophonie, la CEDEAO et beaucoup d’autres. Nous sommes rassurés par les dispositions pratiques envisagées par la Direction générale des élections pour rendre ces élections possibles en termes de préparation technique des opérations », a-t-il déclaré.

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Par ailleurs, Dr Sékou Koureissy Condé est revenu sur le climat de confiance instauré avec les différents acteurs politiques et institutionnels, tout en évoquant les conditions sécuritaires et médiatiques entourant le scrutin. « Nous souhaitons vivement que le déroulement du scrutin se fasse dans les mêmes conditions. Nous sommes rassurés aussi par la confiance des candidats. La manière et les conditions dans lesquelles les candidats se sont régulièrement adressés à l’ONASUR et les conditions dans lesquelles nous avons pu répondre aux soucis de ces candidats, traités de la même manière, dans les mêmes conditions d’égalité, nous rassurent. Enfin, les conditions d’accompagnement du superviseur silencieux, l’effort de défense et de sécurité nous rassurent. L’accompagnement des médias, jusque-là, nous rassure et nous encourage. Donc, ce bilan à mi-parcours nous permet aujourd’hui d’aller à ces élections avec beaucoup d’espoir. Un espoir de paix et un espoir de liberté électorale retrouvée et consolidée », a martelé le premier responsables de l’Observatoire National Autonome de Supervision du Référendum Constitutionnel (ONASUR).

Ndayizeyé Domitien, membre du Panel des Sages de l’UA

Du côté de l’Union africaine, le chef de mission des observateurs, Ndayizeyé Domitien, membre du Panel des Sages de l’UA, a salué le rôle central joué par l’ONASUR dans la régulation du processus électoral. « Notre entretien avec le président de l’ONASUR se trouve dans les attributions qui sont les siennes et qui lui demandent et nous demandent aussi de prendre contact avec les organisateurs, les surveillants, les contrôleurs en matière électorale, spécialement pour votre pays. Il nous a donc expliqué son rôle et il nous a expliqué sa disponibilité pour pouvoir coopérer tout le long de ce processus électoral pour résoudre tous les problèmes, mais pour améliorer les résultats qui en sortiraient, pour que ces résultats soient fiables et acceptés par l’ensemble de la population, pour qu’il n’y ait aucune plainte. Je crois qu’il joue un grand rôle, un rôle qui facilite la compréhension entre les acteurs politiques qui sont en compétition et l’État qui organise et qui rassure un peu tout le monde. Je crois que son rôle est primordial. Nous allons l’accompagner d’abord en observant son travail et nous allons l’apprécier à sa juste mesure et j’ose espérer que ce sera très positif », a souligné le représentant de l’UA.

Mme Sy Mariama Satina Diallo, vice-présidente de l’ONASUR

Prenant la parole à son tour, la vice-présidente de l’ONASUR, Mme Sy Mariama Satina Diallo, a rappelé le rôle fondamental des missions d’observation et l’intérêt croissant suscité par l’Observatoire. « Les observateurs sont dans leur rôle. Ils sont venus pour faire le constat des choses, de comment ça se passe. Est-ce que tout est mis en œuvre pour que les élections se passent dans la paix ? Est-ce que tout est mis en ordre ? Je pense que c’est leur rôle. Et nous avons reçu aujourd’hui l’Union africaine, la Francophonie, la Mano River. Ça se bouscule dans nos murs pour savoir réellement le rôle de l’ONASUR et comment nous nous sommes organisés pour accompagner, pour travailler dans le processus électoral de nos pays », a-t-elle expliqué.

Abordant les questions logistiques et sécuritaires liées au déploiement des équipes de supervision, Mme Sy Mariama Satina Diallo a rassuré que l’ONASUR n’a aucune difficulté à ce niveau. « Franchement, on n’en a pas, on n’en a pas du tout. Pourquoi ? Parce que nous avons préféré recruter des Guinéens dans leur zone même. À Lola, nous avons pris des jeunes de la société civile de Lola. À Kankan, nous avons fait la même chose. Personne ne va quitter Conakry pour aller à l’intérieur du pays. Donc, il n’y a pas eu de déplacement. C’est plutôt nous qui sommes partis vers eux avec les ingénieurs, pour les former, leur apprendre l’utilisation des tablettes pour la remontée des informations, leur donner leurs gilets et tout ce qu’il faut avec. C’est plutôt nous qui nous sommes déplacés vers eux pour les élections. Mais chacun est resté dans son espace communautaire. Il n’y a pas un peuple qui parle de paix comme le peuple de Guinée. La paix, la paix, balle à terre, c’est devenu un mot guinéen. Je pense que cette fois-ci, tout le monde est en train de se battre pour que la paix continue à régner, que les élections se passent dans les meilleures conditions de paix, de sérénité, et que chacun vote pour son candidat, et que nous puissions sortir de tout ça intact et que l’on puisse continuer à travailler le pays. Je pense que c’est de ça que la Guinée a besoin aujourd’hui », a conclu la vice-présidente de l’Observatoire National Autonome de Supervision du Référendum Constitutionnel (ONASUR).

Mariama Barry pour Guineematin.com

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