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La demande de mise en liberté du gendarme Mamadou Aliou Keïta, accusé de viol par Dame Assiatou Bah a été rejeté par le tribunal criminel délocalisé de Dixinn, au grand dam de la défense.
Pour le ministère public, la mise en liberté du prévenu compromettrait dangereusement le cours normal de la procédure, et mettrait la sécurité de son accusatrice en danger.
« A ce stade de la procédure, la mise en liberté de M. Mamadou Aliou Keïta compromettrait dangereusement le cours normal de la procédure. Et sa mise en liberté permettra d’influencer la partie civile dans cette affaire. Et mettre en danger la sécurité de cette dernière », a dit un des substituts du procureur.
De son côté, la partie civile a d’abord remis en question cette demande de mise en liberté. Selon Me Amadou DS, elle a été formulée sans aucune conviction. Tout comme le ministère public, cet avocat a déclaré que remettre l’accusé en liberté reviendrait à exposer Dame Assiatou Bah, qui est obligée de changer de domicile à tout moment pour sa sécurité.
« La libération de monsieur Keïta constitue un danger pour la partie civile, d’autant plus qu’au moment des faits, quand il y a eu cette confrontation entre l’accusé et madame Assiatou Bah, on a été obligé de l’exfiltrer pendant 4 mois à Dakar. Elle a été obligée de quitter le pays pour aller se réfugier à Dakar. Raison pour laquelle monsieur le président, depuis qu’elle a dénoncé monsieur Keïta elle change de domicile presqu’a chaque 6 mois. Puisqu’à chaque fois on la retrouve dans le quartier, étant entendu que monsieur Keïta est de la gendarmerie, à travers ses amis, il cherche toujours à la retrouver. Donc monsieur le président, vous comprendrez aisément qu’à ce stade de la procédure, cela pourrait compromettre dangereusement la sécurité de madame Assiatou Bah », a-t-il renchéri.
C’est à la suite de ces déclarations que le tribunal a pris la décision de rejeter la demande de mise en liberté du gendarme.
Alhassane Fofana