PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Au terme de 19 mois de débats contradictoires houleux, le procès des tragiques événements du 28 septembre 2009, entre dans une phase cruciale, ce lundi 13 mai 2024. Place désormais à la phase des plaidoiries des parties civiles et de la défense unifiée puis des réquisitions du ministère public.
L’occasion sera opportune pour les parties civiles de faire asseoir la conviction du tribunal criminel de Dixinn sur l’effectivité des faits reprochés aux accusés. De leur côté, les conseils du capitaine Dadis et Cie, tenteront de démonter toutes les accusations portées contre leurs clients.
Le ministère public attendu au tournant pourrait de nouveau solliciter avec instance sollicité la requalification des faits en crime contre l’humanité.
A la reprise de l’audience de ce lundi 13 mai 2024, le juge audiencier Ibrahima Sory 2 Tounkara Tounkara a fait savoir que plusieurs jours seront désormais consacrés aux audiences. En lieu et place de trois jours, les audiences devraient s’étendre jusqu’au vendredi désormais. Objectif, fixer les accusés sur leur sort d’ici le 1er août 2024.
« Nous savons bientôt les vacances judiciaires, à partir du mois d’août et ces accusés qui sont là doivent connaître leur sort. En tout cas, c’est le souhait du tribunal que ces accusés soient situés sur leur sort avant qu’on aille aux vacances. Donc, c’est pourquoi le tribunal voulait qu’on fasse un rajout de jour, qu’on aille désormais jusqu’au vendredi. Alors que chacun fasse des sacrifices pour qu’on puisse vraiment terminer avec cette phase, c’est à dire qu’on prenne toute la semaine, les jours ouvrables. Et que désormais au lieu qu’on commence l’audience à 10heures qu’on commence à 09h00. Je sais que beaucoup diront qu’on a des procédures un peu partout mais je suis mieux aussi placé pour savoir qu’il y a des substitutions où il y a un cabinet derrière l’avocat. Donc, cette période-là, je pense qu’on peut vraiment faire un sacrifice pour finir avec les plaidoiries et réquisitions », a-t-il indiqué avant d’ordonner l’entame des plaidoiries.
C’est Me Hamidou Barry qui a entamé cette phase. Il met l’accent sur la gravité des crimes commis et sur l’impunité garantie aux auteurs de crime en Guinée.
A suivre….
Alhassane Fofana