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Gbouo, un district relevant de la sous préfecture de Soulouta, situé à 30 kilomètres de la préfecture de N’Zérékoré, est aujourd’hui en manque criard des infrastructures. Le seul poste de santé construit par les partenaires n’a qu’un agent technique de santé (ATS). Cette structure hospitalière n’a ni le personnel ni les matériels de travail. Et pourtant, ce village compte de nos jours plus de 3 000 habitants. Une situation qui inquiète le chef de ce poste de santé.
Nèma Nonamou invite les autorités et des personnes de bonne volonté à leur venir en aide. “Notre poste de santé est bien construit, mais nous sommes exposés, nous ne sommes pas dans la cour. Je suis le seul agent technique de santé (ATS), j’ai deux stagiaires et quelques matronnes. Ce sont eux qui m’aident beaucoup à travailler. On n’a pas de courant, on n’a pas de matériels de travail, il n’y a pas de boîtes pour des matronnes, pas de boîtes de passement. On avait les panneaux solaires, mais les batteries sont usées. Donc, actuellement, on utilise des torches électriques et à piles, on allume des téléphones pour travailler la nuit. Je n’ai pas de moyens de déplacement”, s’est-il plaint.
Plus loin, il a reconnu que le gouvernement leur fournit des médicaments, mais malgré tout il y a plusieurs difficultés qu’ils rencontrent. “Le gouvernement nous sert en médicaments, mais de fois nous sommes en rupture. La population est au nombre de 3 701 habitants, je couvre quatre villages. Il y a de l’eau, mais c’est externe c’est le forage. Les tables d’accouchement sont usés. On utilise les torches pour diriger un accouchement. Par semaine on peut avoir cinq accouchements. Le mois passé nous avons enregistré 14 accouchements. Beaucoup de femmes parcourent des kilomètres pour venir accoucher ici. Avec les femmes en état de famille, on se comprend beaucoup c’est pour cela difficilement on fait les références. Les ressortissants nous ont assistés l’année dernière avec certains lits. Les lits en bois c’est nous mêmes qui les avons confectionnés. Le gouvernement n’a rien fait comme matériels ici, seulement des médicaments. On n’a pas de lit d’accouchement, les femmes accouchent au sol”, a-t-il décrit.Il faut signaler que la ville de N’Zérékoré a plusieurs écoles de santé privées et une école de santé secondaire publique, mais jusqu’au présent dans beaucoup de localités où se trouvent des postes de santé, sont en manque des agents techniques de santé(ATS).
De retour de Gbouo, Gilbert Yoma Neyo Teinguiano, pour Kalenews.org