Pêche Illicite Non déclarée et Non réglementée : onze inspecteurs formés à l’utilisation du Système Mondial d’Échange d’Informations par la FAO

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Dans le but de lutter contre la pêche Illicite, Non déclarée et Non réglementée (INDNR), la  FAO a organisé, ce vendredi 29 mars 2024, une formation des inspecteurs des pêches, à l’utilisation du Système Mondial d’Échange d’Informations au Centre national de surveillance et de police des pêches (CNSP) de Matam (corniche).
Pour la mise en œuvre de l’Accord relatif aux mesures du ressort de l’État du port et des instruments et mécanismes régionaux pour lutter contre la pêche INDNR, 11 inspecteurs ont pris part à cette formation.

Une formation qui vise à contribuer aux efforts nationaux, régionaux et mondiaux de prévention, de dissuasion et d’élimination de la pêche INDNR.

Eric A. Mostert, Consultant, Expert SCS et Conformité Equipe des Processus Mondiaux et Régionaux de la Pêche, Division des Pêches et de l’Aquaculture, a parlé de l’importance de cette formation aux cadres du CNSP.

« Grâce ces outils électroniques,  les inspecteurs vont être capables, d’enregistrer et de partager à travers le monde, leur rapport d’inspection et leur refus d’entrer au port la pêche Illicite lorsque le cas se présente. L’accord de la FAO sur les mesures d’autorité permet à un État du port, d’interdire à un navire qui se serait livré à des pêches illégales, de rentrer dans son port pour tirer bénéfice de son activité illégale. Si jamais la Guinée détecte un navire étranger qui a pratiqué des activités de pêche illégale, elle pourra non seulement lui refuser l’accès au port, mais aussi elle pourra informer tout les autres acteurs internationaux de ce refus. Ainsi, ce navire qui aura été interdit d’entrer en Guinée, ne pourra pas demander de rentrer dans les autres pays limitrophes. Parce qu’ils seront aussi informés de l’état de fraude dans lequel ce navire y est. Et comme ça, on espère en fin de compte priver les navires qui s’adonnent à la pêche illégale du bénéfice économique de leurs cibles. L’idée dans tout ça,  est que le crime ne doit pas payer », a-t-il fait savoir.

L’un des bénéficiaires de cette formation, l’inspecteur Dem a exprimé sa satisfaction vis-à-vis de cette formation.

« Pour tout cadre, le perfectionnement est la meilleure des choses. Ces outils dont nous avons eu à utiliser sont des outils les plus contraignants en matière de lutte contre la pêche Illicite Non déclarée et Non réglementée. Sur les mesures de ressort des états de port, le gouvernement guinéen a décidé de les mettre en œuvre. Je suis très satisfait.  C’est bien d’aller en mer pour faire des inspections mais si vous n’avez pas tous les moyens nécessaires, ceci ne serait pas parfait. Avec cette formation et le matériel nécessaire,  nous serons à présent capables de faire au mieux notre travail d’inspecteur au centre national de surveillance et de police de pêche « ,  a-t-il déclaré.

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