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La pratique de l’orpaillage dans le fleuve Djoliba, vieille de plus de 20 ans, pollue l’environnement et met en péril l’avenir de ce cours d’eau à Siguiri. Le fleuve Djoliba ou Niger est un cours d’eau qui traverse la commune urbaine de Siguiri. En plus de procurer de la fraîcheur aux Siguirikas, le Djoliba favorise également la culture maraîchère, la pêche et sert de lieu de lessive et de rassemblement pour les citoyens de cette préfecture, où la chaleur est constante.
Aujourd’hui, ce fleuve est victime de la pratique de l’orpaillage, qui entraîne sa pollution depuis plus de vingt ans. La zone en question est appelée « SANINKODAN » ou la « zone de lavage de l’or ».
À cet endroit, on peut observer des mines traditionnelles creusées à la main à l’aide de pioches, ainsi que des femmes qui récupèrent le minerai pour le laver dans le lit même du fleuve.
Dans cette zone, la photographie est interdite, et parfois même l’accès est restreint aux étrangers. « SANINKODAN existe depuis plus de vingt ans, c’est ici que les femmes des secteurs riverains du fleuve viennent chercher leur subsistance en lavant le minerai. Concernant la pollution de l’environnement due à cette activité, je ne peux rien dire à ce sujet », a déclaré Alpha Magassouba, un riverain des lieux.
Alerté par les images de la zone et surtout par son impact sur l’environnement et le fleuve Djoliba, le responsable de l’environnement promet de réagir et évoque les mesures prises.
« J’ai été informé, et immédiatement j’ai convoqué les responsables des villages environnants, et une équipe doit se rendre sur le terrain à cet effet, » a promis Mamoudou Cissé, directeur préfectoral de l’environnement de Siguiri.
Il est important de rappeler que la dégradation de l’environnement est une réalité tangible dans la cité aurifère, fruit de l’exploitation sauvage de l’or à ciel ouvert.