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En mission, dans la région administrative de Nzérékoré, le Directeur Général Adjoint de l’Agence Guinéenne de la Sécurité Routière (AGUISER) a organisé une rencontre avec les conducteurs d’automobiles, d’engins à deux roues, notamment les motos taxis ainsi que les membres des syndicats et de l’union des transporteurs routiers de N’zérékoré. L’objectif de cette prise de contact est de les sensibiliser à la lutte contre les accidents de la circulation routière qui sont devenus récurrents ces derniers temps, en Guinée. La rencontre, placée sous la présidence effective de M. le Gouverneur de la région administrative de N’zérékoré, s’est tenue, le lundi 9 septembre, dans la salle de réunion des syndicats, au marché ONAH, de la commune urbaine de N’zérékoré. De nombreux cadres et citoyens de la capitale régionale de la Guinée forestière ont répondu présents à cette rencontre. C’est le cas des délégations spéciales, de la police, de la gendarmerie, des services de santé, ainsi que des citoyens, très sensibles aux questions de sécurité routière.
Pour en savoir plus, sur les motivations de cette activité et les effets qui vont en résulter, nous avons consulté M. Yéké Béreté, le DGA de l’Agence guinéenne de la sécurité routière (AGUISER). Selon lui, « c’est la disponibilité des syndicalistes qui nous a tout d’abord marqué. Ils se sont mobilisés pour répondre, nombreux, à l’appel de l’AGUISER.
Cette campagne de sensibilisation est le résultat d’une réflexion approfondie de l’AGUISER sur la problématique des accidents en République de Guinée. De nombreuses séances de sensibilisation ont été effectuées dans tout le pays. On a utilisé tous les moyens possibles, pour empêcher les accidents. Ces sensibilisations se faisaient en collaboration avec les organisations non gouvernementales (ONG), les étudiants et tant d’autres partenaires. Au final, nous avons compris qu’il fallait ajouter les sydicalistes et les conducteurs qui sont les cibles. Alors, autant aller directement vers eux et faire en sorte qu’ils soient eux-mêmes, acteurs de leur propre sensibilisation. Voilà le motif de notre présence ici. Au moment où je vous parle, notre service a démultiplié la même mission de sensibilisation pour couvrir l’ensemble du pays. Nous y allons graduellement. Des missions identiques à celle que nous assurons actuellement, en région forestière, sont déployées à Labé et à Kankan. Toujours dans la même dynamique, il faut rappeler qu’à partir du mois d’avril dernier, suite aux multiples accidents mortels qui se sont produits sur la RN1, entre Coyah et Kindia, nous avions organisé une vaste campagne d’information et de sensibilisation à Conakry, Coyah, Kindia, Dubréka, Boffa, Boké et Kamsar. Ensuite, à la veille de la dernière fête de Tabasky, les villes de Mamou, Labé et Kankan avaient été ajoutées, dans le même cadre. »
Sur la question de savoir, ce qu’il retient de la mission de sensibilisation à Nzérékoré, le contrôleur général de police, Yéké Bérété, Directeur Général Adjoint de l’AGUISER, a dit sa satisfaction, non seulement au regard de l’intérêt accordé à l’activité par la majorité des participants, mais aussi, selon lui, pour l’optimisme qui s’en dégage, . Il dira en substance, avoir noté un engagement à lutter contre l’insécurité routière: « les participants se sont, avant tout félicités du faible taux d’accident qu’on enregistre à N’zérékoré, mais, quant à nous, nous n’avons pas voulu nous limiter à ce constat appréciable. Nous les avons plutôt invités à aller au-delà, connaissant la situation générale de la circulation dans notre pays. On leur a dit, qu’il y a toujours des accidents, que ça soit du côté des taxis, des motos, des véhicules de transport de voyageurs, de marchandises ou d’agrégats, les accidents perdurent toujours. Donc, il faut qu’on échange ensemble sur les méthodes et les moyens de lutte à mettre en place, pour éviter désormais que les cas graves se multiplient ou alors, les réduire sensiblement. Je suis convaincu qu’à l’issue de cette campagne de sensibilisation, le résultat se fera sentir à travers tout le pays. Les recommandations que je vais faire, ne sont pas seulement que pour les usagers. »
M. Bérété, en a profité pour inviter la presse à participer activement à la sensibilisation: « je commence par vous, les journalistes, vous avez un certain niveau, je vous remercie, mais ne vous limitez pas seulement qu’à informer la population sur les cas d’accidents qui surviennent. Essayer de porter l’information sur la prévention contre les risques d’accident, pour préserver la vie, l’intégrité physique, la santé et les biens des citoyens. Sinon, on lit bien vos messages prouvant que vous suivez les activités qui se déroulent sur les routes de notre pays, mais allez plus loin, puisque prévenir vaut mieux que guérir. Aux usagers, chauffeurs et passagers, on vient de le dire : le message qui leur est destiné est à la porte des syndicats.
Il faut que les gens se mettent dans la peau des conducteurs. D’abord, un conducteur qui entreprend de prendre la route, se dit, en se mettant derrière le volant : « ma vie, avant tout. » Après vient la vie des gens qu »il transporte et enfin « la vie » » de son véhicule. Quand il a cette idée dans la tête, il va éviter de créer les conditions qui peuvent provoquer un accident.
Nous sommes avec les conducteurs, nous prenons leur préoccupation en compte et eux, ce qui les préoccupe le plus souvent, c’est le véhicule, avant le reste.
Je pense avoir été très prudent et professionnel, en montrant les anciens qui ont dit qu’ils ont conduit 30 ans, 40 ans sans faire d’accident et en utilisant différentes sortes de véhicules. Ils ont livré leurs secrets au public, composé majoritairement de jeunes conducteurs. Et ceux-ci ont pris bonne note. Nous espérons que cela va les servir, comme leçon dans la conduite. »