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La semaine dernière, le Président de la transition a procédé à des nominations aux postes de secrétaires généraux des départements ministériels.
Comme un parfum de jeu de chaises musicales, il en ressort de nombreuses permutations et quelques confirmations.
Dans le lot des confirmations, le cas du secrétaire général du ministère de l’environnement, Karim Samoura a focalisé les attentions.
Depuis, les langues se délient. Aussi bien dans les couloirs de la justice que ceux du département de l’environnement, on est étonné de voir le Président de la transition reconduire à un poste aussi important, un cadre dont le nom est cité dans une affaire rocambolesque de corruption en lien avec des opérations de bois.
Pour rappel, l’ancien Garde des sceaux avait pris une injonction à des fins de poursuites contre le sieur Karim Samoura, pour son implication supposée dans une affaire d’exploitation et de vente frauduleuses de bois.
Contrairement au tombereau d’injonctions du genre, prises par Charles Wright à l’époque, dont l’écrasante majorité est restée lettre morte, celle-ci qui visait ce puissant secrétaire général qui aurait le soutien de hauts perchés, a bien été mise sur orbite.
Car les accusés dans ladite affaire, ont déjà été entendus, des inculpations prononcées, et certains, d’ailleurs, ont été mis sous mandat de dépôt.
Quel est ce haut perché qui a pu parrainer ce choix ? La question demeure.
En attendant, cette nomination jette un discrédit sur la volonté du chef de l’exécutif guinéen de lutter contre la corruption.
Pourtant, il avait fermement promis que sa main ne tremblera pas contre la corruption et la prévarication des deniers publics.
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