Marc Yombouno à propos des délégations spéciales: « il fallait tout simplement organiser les élections »

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Au cours de l’assemblée générale hebdomadaire du RPG ce samedi 13 avril 2024, la nomination par décret des délégations spéciales s’est encore invitée aux débats. En plus de l’ancien ministre Lansana Komara, Marc Yombouno également ancien ministre, a longuement entretenu les militants là-dessus.

Tout d’abord, l’ex chef du département du commerce a réitéré la ferme opposition du RPG arc-en-ciel exprimée dans une déclaration des Forces Vives face à cette démarche du CNRD. Ensuite, il a estimé que si c’est une stratégie pour léser leur parti lors des échéances électorales à venir, « c’est tout simplement une mauvaise stratégie ».

« Nos militants ne se limitent pas à ces 7 ou 11 dans chaque circonscription. On a des milliers, voire des millions de militants au-delà de ces équipes de délégations spéciales. Nous avons des militants qui sont vraiment des militants qui ne peuvent être ébranlés quand il y a élection », a-t-il ajouté.

L’autre chose que regrette amèrement les cadres du RPG dans cette décision, c’est « l’incohérence » à laquelle le CNRD s’est frotté. Pour Marc Yombouno, il n’était pas opportun de faire référence au Code de collectivité révisé de 2017 alors que dans les faits, il n’est nullement respecté.

«Ce qui est regrettable, c’est l’inconfortabilité de cette décision avec ce qu’ils citent comme référence. C’est-à-dire, vous ne pouvez pas prendre une décision, en faisant référence à un texte juridique, alors que ça ne correspond pas. Ce qui a été fait ne correspond pas avec la référence faite au Code des collectivités révisées de 2017. Prenez le Code en question, lisez le très bien. Ils devraient tout simplement organiser des élections pour pouvoir remplacer les anciens conseils. Il n’y a pas eu de démission globale, il n’y pas eu de délits constitués jugés par des juridictions en la matière, il n’y a pas eu trois suspensions de suite et il n’y a pas eu de circonstance qui empêcherait la tenue des élections. Donc, il fallait procéder à l’élection pour que ces anciens passent la main aux nouveaux élus », a-t-il fait savoir.

MohamedNana Bangoura

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