L’imposture érigée en stratégie électorale (Par Souleymane Souza Konaté)

il y a 2 heures 21
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Le Président de l’UFDG vient de briser net le rêve artificiel de candidats fabriqués à la hâte, sans base, sans poids, sans ancrage populaire, qui espéraient se hisser au sommet de l’État par procuration, en profitant cyniquement de l’élimination d’un véritable leader. Mais l’occasion ne fera jamais le larron électoral. En politique, on ne vole pas une légitimité, on la construit.

Dès lors, il n’y a rien d’étonnant à voir se déployer aujourd’hui l’amertume, la rage et la soif de vengeance de ces « sous-traitants » électoraux recalés par l’histoire. Tant pis pour eux. L’UFDG, instruite par les trahisons passées, les alliances toxiques et les erreurs stratégiques coûteuses, a définitivement tiré les leçons du passé. Plus jamais le parti ne servira d’échelle à des aventuriers politiques sans vision, sans envergure et sans colonne vertébrale idéologique. Le premier parti de Guinée n’est plus un champ d’expérimentation pour apprentis présidents.

El Hadj Cellou Dalein Diallo n’a aucun remords d’avoir préféré la Guinée aux calculs personnels, d’avoir sacrifié sa tranquillité pour la démocratie, au prix d’humiliations, d’exils, d’injustices et de persécutions. Contrairement à d’autres, il n’a jamais marchandé ses principes. Il se bat pour un seul objectif : rendre au peuple guinéen son droit souverain de choisir librement ses dirigeants à travers des élections transparentes, crédibles et équitables. Il n’est ni un fraudeur, ni un marchand d’illusions, ni un vendeur de slogans creux.

Son parcours est fait de constance, de courage et de loyauté envers la nation. Il n’a jamais cédé à la facilité, encore moins aux arrangements entre initiés de l’ombre. Ceux qui espèrent le voir se vautrer dans la compromission, pactiser avec la forfaiture ou bénir l’injustice n’ont toujours rien compris à l’homme ni à son combat.

Quant à ceux qui s’imaginent qu’on devient Président de la République par incantation, par messianisme de pacotille ou par agitation sur les réseaux sociaux, qu’ils redescendent sur terre. On ne réécrit pas l’histoire avec des statuts Facebook. On ne s’invente pas un peuple avec des slogans.
Quand on a servi un régime pendant dix années avant de le quitter au moment où il s’effondre, on porte son bilan, qu’on le veuille ou non. On ne se recycle pas en homme neuf par une simple pirouette opportuniste. Et quand on débarque en politique sans références, sans électorat, sans structures, la moindre des choses est d’avoir l’humilité de se taire et d’apprendre.

Si la fanfaronnade suffisait pour gouverner, la Guinée aurait déjà une centaine de présidents. Mais la politique n’est pas un jeu vidéo. Une élection n’est pas un tirage au sort. Ceux qui confondent agitation et légitimité l’apprendront brutalement, le moment venu.

La cohérence de l’UFDG ne se négocie pas dans les salons feutrés, ni dans les calculs d’arrière-boutique. Elle découle de sa ligne politique, de la volonté de sa base militante et des aspirations profondes du peuple guinéen. Elle ne sera jamais dictée par des démarcheurs politiques, des candidats en errance ou des opportunistes pressés d’exister coûte que coûte. L’UFDG n’est ni un taxi politique, ni une bouée de sauvetage pour ambitions en perdition.

L’UFDG refuse catégoriquement de participer à une mascarade électorale destinée à légitimer un second coup d’État. Son Président refuse d’être complice d’une entreprise de confiscation de la souveraineté populaire et de liquidation des acquis démocratiques. Ceux qui ont choisi de servir de caution politique, morale et électorale à la trahison du peuple doivent assumer seuls leur naufrage historique. Ils n’emporteront ni l’UFDG ni Cellou Dalein Diallo dans leur chute.

Qu’ils cessent donc leur diversion minable : leur véritable adversaire, ce n’est pas l’UFDG, c’est le CNRD et son hyper-candidat. L’UFDG n’a de comptes à rendre qu’à ses militants. Et elle n’a qu’un seul contrat : celui qui la lie au peuple de Guinée.

Tout le reste n’est que bruit, agitation stérile et vanité.
Le chien aboie, la caravane passe.

Souleymane SOUZA KONATÉ

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