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Le corps sans vie d’un homme, d’une trentaine d’années a été découvert tôt ce dimanche 20 juillet 2025, sous une fine pluie, derrière la police routière.
L’homme, dont l’identité reste inconnue, était accroupi, le visage déformé et les genoux marqués par des blessures apparentes. Tout porte à croire que son décès remonte à plusieurs heures.
Si certains habitants du quartier affirment l’avoir déjà croisé dans les environs, aucun ne connaît véritablement son identité. Aucun document n’a été retrouvé sur lui, seulement une modeste somme de 15 000 francs guinéens.
Alertée, la police technique et scientifique s’est rendue sur les lieux. Selon le colonel Ndiaye Mohamed, les premiers éléments laissent penser que la victime était un toxicomane.
« Tout laisse croire à une crise d’épilepsie survenue alors qu’il consommait une substance psychotrope », a-t-il indiqué, évoquant notamment la présence de bave sur le visage du défunt.
Le président de la délégation spéciale de Kaloum, Bangaly Bangoura, s’est lui aussi rendu sur place, en compagnie des forces de sécurité. Après constat, le corps a été transporté à la morgue de l’hôpital Ignace Deen, sur instruction du procureur.
« Nous avons convenu de transférer le corps à la morgue, en espérant que des proches viendront l’identifier. À défaut, il faudra envisager une inhumation dans les règles, car il n’est pas possible de laisser un corps sans solution, faute de place. Ce qui est inquiétant, c’est que ce genre de cas devient récurrent. Il ne se passe presque pas une semaine sans qu’on enregistre un ou deux décès similaires, même si la fréquence a légèrement baissé », a regretté M. Bangoura.
Face à la recrudescence des cas liés à la toxicomanie dans la capitale, le président de la délégation spéciale appelle à une mobilisation collective.
« L’État, c’est la population. Sans sa participation active, nos efforts resteront vains. Il ne suffit pas de condamner les toxicomanes, ils vivent dans des familles, et ces familles doivent être impliquées. Il faut collaborer pour démanteler les réseaux de drogue, et remettre les coupables aux autorités compétentes. Sinon, la situation ne changera pas », a-t-il lancé.
Mosaiqueguinee.com