Hausse des prix des denrées alimentaires : le cri de cœur des citoyens de N’Zérékoré

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Les denrées alimentaires de première nécessité ont connu une nouvelle hausse sur les marchés guinéens. Une hausse qui intervient au moment où les citoyens vivent toujours les conséquences économiques de l’explosion du principal dépôt d’hydrocarbures de Kaloum. Les plaintes se multiplient à travers le pays. C’est le cas dans la ville de N’zérékoré où des citoyens, interrogés par la rédaction de Guineematin.com déplorent cette hausse des prix et en appellent à la clémence des autorités.

Le riz, le sucre, l’huile, l’oignon ont connu une envolée des prix dans les marchés. Les plaintes se multiplient dans une conjoncture de plus en plus pénible.

Fassou Goumou, enseignant

Fassou Goumou, enseignant : « on voit que les prix des marchandises ne font que grimper. Ça fait mal, ça touche le cœur, mais nous sommes obligés d’accepter et d’acheter de cette façon. Aujourd’hui, je viens d’acheter un litre d’huile d’arachide à 15 000 NF. Il y a eu hausse. Nous demandons l’aide du gouvernement, de revoir ou maintenir le prix d’avant. Et surtout la situation du carburant, parce que tout est accentué sur le prix de carburant. Qu’ils nous aident à diminuer ou revoir les choses ».

Jeannette Zogbélémou, commerçante

Jeannette Zogbélèmou, commerçante : « le prix de la graine est trop. Nous prenons pour revendre et les acheteurs se plaignent beaucoup. Nous demandons au gouvernement de revoir ce secteur. Ce qu’on revendait à 300 000 NF, est monté à 350 000 NF, sans intérêts. Vu les frais de transports qui ne sont même pas ajoutés, si les sacs viennent dans notre magasin, comment nous allons revendre ? Nous avons pitié de nos clients. Que l’Etat aussi ait pitié de nous. C’est quand il y a de la nourriture dans un pays qu’on peut parler de développement. Mais si nous nous trouvons dans une telle condition, c’est très difficile. Que l’Etat nous aide vraiment ».

Gbamon Honomou, enseignant

Gbamon Honomou, enseignant : « cette nouvelle de la hausse des prix n’est pas bonne pour nous. Je suis surpris des prix que je vois sur le marché aujourd’hui. Ce qu’on achetait à 30 000 GNF est vendu aujourd’hui à 60 000. Nous demandons à l’État de diminuer ces prix des denrées alimentaires pour qu’on puisse avoir au moins le quotidien. C’est vraiment difficile ces derniers temps. »

Fassou Haba, élève

Fassou Haba, élève : « le quotidien du guinéen devient de plus en plus difficile. Si les prix sont de la sorte, c’est encore plus difficile pour nous d’acheter ce qu’on veut. Et comme ça, le poids de la souffrance pèse beaucoup. Le marché est très dur. Je lance vraiment un appel au gouvernement pour revoir les choses comme avant ».

Patricia Kolié, agent de santé

Patricia Kolié, agent de santé : « de nos jours, la somme de 100 000 GNF est devenue comme 10 000 sur le marché guinéen. Toutes les choses sont à la hausse. Vu la condition du pays, si tu as plusieurs enfants, comment tu vas faire pour les nourrir ? Le gouvernement nous fait peur avec cette cherté des prix. Nous demandons au gouvernement de diminuer les prix des choses au marché. Comme c’est l’essence qui est à la base de tout cela selon les gens, que le gouvernement se batte pour une sortie de crise du carburant pour que les prix puissent être à la norme. On nous dit que l’essence est venue, mais jusqu’à présent nous achetons à 25 000 GNF le litre ans les villages, et entre 15 000 et 20 000 GNF au centre-ville ici. Nous demandons au gouvernement d’avoir pitié de nous. »

Célestine Camara, couturière

Célestine Camara, couturière : « nous sommes à un moment où les choses deviennent de plus en plus difficiles. Du jour au lendemain, les choses se compliquent. Et comme ça, cela nous rend la vie difficile. Dans nos foyers, nos maris ne nous donnent pas de la dépense comme il faut, quand nous venons encore au marché, c’est dur. Je peux donner raison à ceux qui partent en aventure dans les pays étrangers au regard de la condition de notre pays. Nous demandons à l’État de prendre des dispositions allant dans sens de soulager et rendre heureux la vie des citoyens en revoyant les prix des ingrédients au marché. »

De N’Zérékoré, propos recueillis par Foromo Gbouo Lamah, Jean David Loua et Joseph Goumou pour Guineematin.com

 Tel : (+224) 620-16-68-16/ 666-89-08-77

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