Guinée-Bissau : la CEDEAO exige la libération du président Embaló et l’achèvement du processus électoral

il y a 2 heures 14
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La Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fermement condamné jeudi 27 novembre le coup d’État survenu la veille en Guinée Bissau, trois jours après des élections présidentielle et législatives, le qualifiant de « menace directe pour la stabilité du pays et de la région ».

Ce « coup d’État » militaire constitue « une grave violation de l’ordre constitutionnel » et « une menace directe pour la stabilité du pays et de la région dans son ensemble », affirme l’institution régionale dans un communiqué.

« Le Président de la Conférence condamne sans équivoque le coup d’État perpétré par des éléments des forces armées, qui a illégalement interrompu le processus électoral à un stade décisif. Cette action inconstitutionnelle constitue une grave violation de l’ordre constitutionnel de la Guinée-Bissau et représente une menace directe pour la stabilité du pays et de la région dans son ensemble. Le Président de la Conférence de la CEDEAO réaffirme la tolérance zéro de la CEDEAO à l’égard des changements anticonstitutionnels de gouvernement, comme le prévoit le Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance, et se tient prêt à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le rétablissement rapide de la gouvernance constitutionnelle », souligne le communiqué.

Par ailleurs, la CEDEAO exige la libération du président Umaru Sissoco Embaló et des personnalités détenues.

« Le Président de la Conférence exige leur libération immédiate et inconditionnelle et demande que leur sécurité et leur intégrité physique soient pleinement garanties. Le processus électoral doit reprendre et s’achever sans contrainte, obstruction ou ingérence » exige la CEDEAO.

Mosaiqueguinee.com

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