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Les 28 et 29 mars 2024, le Comité de Pilotage des projets PAGL 1, PAGL 2 et PANAFIC s’est réuni au MATD pour sa première session de l’année. Sous la présidence du Secrétaire général du Ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, cette réunion avait pour objectif de valider les documents stratégiques et opérationnels essentiels pour guider les interventions de l’ANAFIC tout au long de l’année.
Au cours de cette première session, plusieurs points importants ont été débattus, dont la validation des documents stratégiques et opérationnels pour l’année 2024, ainsi que le rapport d’activités 2023. Les membres ont également discuté de divers sujets et informations concernant les projets et l’ANAFIC, ainsi que du suivi de l’exécution des recommandations de la session précédente et de la formulation de recommandations pour améliorer la performance de l’ANAFIC.
Sékou Mawa Touré, Directeur général de l’ANAFIC, est revenu sur l’objectif de cette rencontre : « Conformément aux termes de l’accord de financement, nous avons organisé la première réunion du comité de pilotage des trois projets dont l’ANAFIC est responsable. Il s’agit du projet d’appui à la gouvernance locale, comprenant ses phases 1 et 2, ainsi que du PANAFIC, visant à soutenir l’opérationnalisation de l’ANAFIC. »
Concernant les retards de la tenue de cette session, Sékou Mawa Touré a souligné : « Bien que nous ayons accusé un léger retard, cela s’explique principalement par les échanges que nous avons eus avec nos partenaires techniques et financiers. » Il a ensuite mentionné l’importance des événements à venir en affirmant : « L’année 2024 est marquée par deux événements significatifs : la finalisation de la première phase du PAGL et le lancement des activités du PAGL2. »
Sékou Mawa Touré a ensuite indiqué que l’ANAFIC s’aligne sur la vision présidentielle : « En tant que projet de développement local, nous nous alignons sur la vision du Président de la République, qui accorde une importance primordiale non seulement au développement local, mais également à l’aspect social. C’est pourquoi nous avons pris en considération les préoccupations des groupes les plus vulnérables, notamment les jeunes femmes et les personnes handicapées. »
Kobélé Keita, Secrétaire général du MATD et président du comité de pilotage du PAGL et du PANAFIC, a également exprimé sa satisfaction : « C’est une satisfaction pour moi en tant que président du comité de pilotage. Comme vous le savez, nous entamons la transition de la première phase à la deuxième phase, rendue possible grâce aux bons résultats obtenus durant la première phase. Le PAGL est un projet qui joue un rôle crucial dans l’accompagnement de la décentralisation, ce qui revêt une importance capitale pour notre département. Les activités planifiées sont en adéquation avec nos objectifs »
Lors de ces deux journées de travail, le comité de pilotage a passé en revue la situation financière des trois projets courant 2023. Il s’agit de :
Fonds national de développement local (FNDL) : L’appui à l’opérationnalisation du FNDL a été discuté lors de cette réunion, mettant en lumière que 300 collectivités locales ont exécuté au plus 60% de leurs transferts provenant du FNDL en 2023, représentant 4 millions USD. Au moins 70% de la dotation prévisionnelle du FNDL, soit 3 millions USD, indiquée dans la Loi des Finances Rectificative ont été transférés à l’ANAFIC.
Projet d’appui à la gouvernance locale, dans sa première phase (PAGL 1) : Avec un montant exécuté en 2023 de 9 707 746 USD, sur un budget prévisionnel de 11 939 400 USD, soit un taux d’exécution de 81%, ce projet a atteint un taux d’exécution global de 73% depuis le début, avec un montant global exécuté de 29 119 797 USD sur une convention de 40 millions USD.
Programme national de financement des collectivités (PANAFIC) : En 2023, le montant exécuté était de 1 368 900 euros, sur un budget prévisionnel de 4 187 300 euros, soit un taux d’exécution de 32,69%. Le montant global exécuté cumulé depuis le début du projet est de 7 200 000 euros, sur une convention de 10 millions d’euros, représentant un taux d’exécution global de 72%.