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Lors de sa visite à Kigali pour participer au 11ème Sommet de l’Africa CEO Forum, le Premier ministre guinéen a accordé une interview à TV5 où il a déclaré clairement que « le calendrier pour le retour à l’ordre constitutionnel tel qu’il a été défini ne sera pas respecté ». Cependant, cette déclaration de BAH Oury a été mal reçue par l’UFR, qui a exprimé son désaccord lors de son Assemblée générale organisée à son siège à Matam le samedi 25 mai 2024.
Devant leurs militants, les responsables de ce parti dirigé par Sydia Touré ont déclaré qu’il n’était pas question de sortir du cadre défini par la CEDEAO.
« Nous ne sommes pas d’accord avec le glissement. Parce que, qui dit premier glissement, va entraîner un deuxième glissement. On a vu le cas du Congo qui a fait 10 ans de transition. Ils (les membres CNRD, ndlr) disent qu’ils veulent terminer tout le travail de l’État. Mais le travail de l’État ne se termine pas. Le travail de l’Homme ne se termine pas. L’État est une continuité. Vous faites ce que vous avez à faire et vous laissez d’autres continuer. Donc, nous ne sommes pas d’accord pour sortir du cadre de la CEDEAO », a déclaré Boubacar Sadio Baldé, l’un des vice-présidents de l’UFR.
Selon lui, cette déclaration de BAH Oury va entraîner l’installation d’un rapport de force entre les autorités et les Forces vives de Guinée. « C’est un rapport de force qui va s’installer maintenant entre le CNRD et le reste des activistes de la société civile et les activistes des partis politiques. Parce que l’un d’entre nous doit l’emporter. Comme ce qui s’est passé en 2019 ici. N’eut été la COVID-19, le mouvement mené par le FNDC aurait emporté sur Alpha Condé. Il n’aurait pas fait son troisième mandat. Mais le virus est venu, tout le monde s’est mis à carreaux », a rappelé Boubacar Sadio Baldé.