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Le syndicat des professionnels de la presse de Guinée en abrégé (SPPG) a pris part ce mercredi 1er mai à la journée internationale du travail célébrée par le mouvement syndical guinéen au stade de Colèyah dans la commune de Matam. Munis des pancartes sur lesquelles on pouvait lire entre autres «plus de 500 emplois détruits. Libérez les Médias. La liberté de la presse est non négociable» et des bouches bandées avec des tissus rouges, ces hommes de média ont dénoncé les restrictions imposées aux médias, à travers un défiler.
Selon Sékou Jamal Pendessa secrétaire général du (SPPG) a lancé un message. « Le message clé à délivrer aujourd’hui c’est d’interpeller sur le brouillage des ondes des radios privées et le retrait de certaines Télévisions sur les bouquets Canal+ et Stars-times. Nous nous retrouvons aujourd’hui avec plus de 500 emplois détruits dans les entreprises de presse à Conakry comme à l’intérieur du Pays. Vous avez donc vu, nous avons bandé nos bouches parce que les médias n’arrivent pas à parler, on nous a fermé la bouche. On demande aux autorités de libérer les médias, de libérer la presse, de libérer la démocratie parce que la démocratie s’exprime à travers les médias», a-t-il martelé.
Cette année la journée internationale du travail a été célébrée sous le thème: «LA PROTECTION SOCIALE, SOCLE DE PROSPERITE PARTAGEE, GAGE DE DEMOCRATIE ET DE PAIX SOCIALE».
Mansaré Naby Moussa