FEMUA : Takana Zion, la voix ‘’engagée’’ de l’Afrique retentira ce vendredi à Abidjan

Takana Zion : la voix libre de l’Afrique s’élèvera ce vendredi à Abidjan

Abidjan vibre. Abidjan attend. Et dans cette effervescence musicale, un nom résonne avec une intensité toute particulière : Takana Zion. Véritable porte-voix des peuples, ce fils de la Guinée, enraciné dans les rythmes profonds du reggae, incarne bien plus qu’un genre musical : il est un cri, une prière, une révolte douce au goût de vérité.

Depuis les ruelles de Conakry jusqu’aux scènes internationales, Takana Zion a su imposer sa voix singulière et ses textes ciselés, brûlants d’engagement. Il n’a jamais chanté pour plaire. Il chante pour éveiller. Pour dénoncer l’injustice. Pour célébrer la dignité. Pour redonner fierté aux oubliés.

Ce mercredi 16 avril, son arrivée à Abidjan pour le FEMUA 17, où la Guinée est à l’honneur, sonne comme un retour aux sources. Car ici, en terre ivoirienne, berceau du reggae africain, l’écho de ses mots trouve un terreau fertile. Et le public, averti, le sait : ce vendredi 18 avril ne sera pas un concert comme les autres. Ce sera une offrande. Une transe consciente. Un moment suspendu.

« Représenter la Guinée et l’Afrique dans un lieu aussi symbolique, c’est une responsabilité immense », a confié l’artiste, à sa descente d’avion. Mais Takana Zion ne semble pas craindre le poids de cette mission. Il entend l’embrasser, comme il embrasse le combat de toute une génération pour un avenir meilleur. Son art est un front. Sa scène, un champ d’action.

Ce vendredi, quand ses dreadlocks danseront dans les projecteurs d’Abidjan et que sa voix gravera le ciel de ses messages puissants, l’Afrique, entière, tendra l’oreille. Et dans cette communion, un reggae authentique et incandescent rappellera à tous que l’art, lorsqu’il est vrai, ne connaît ni frontières ni silences.

Bonne arrivée, Takana Zion, le lion de Guinée qui rugit pour l’Afrique, et que le monde écoute !

Depuis Abidjan, Mady Bangoura, envoyé spécial, pour Guinéenews