Expiration du délai de la transition : « Il faut absolument qu’on s’entende sur l’avenir de la Guinée, après les 3 années perdues » (Kalémodou)

il y a 4 heures 23
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Le non-respect du délai de la transition, tel que défini par la CEDEAO, fait partie des sujets les plus abordés, au sein des grands partis politiques du pays, notamment chez l’union des forces démocratiques de Guinée.

Pour bon nombre d’acteurs politiques, comme Kalémodou Yansané, le retour à l’ordre constitutionnel, devait se faire d’ici le 31 décembre 2024, mais hélas, rappelle-t-il, avec plein de regret.

« Bientôt le 31 décembre 2024, nous avons fait un chronogramme en septembre 2021 dans lequel, il était établi et prouvé qu’on pouvait faire des élections dans un délai de 15 mois maximum, si on a la volonté. Nous sommes aujourd’hui à 3 ans 3 mois exactement (1200 jours) de transition. Parmi les 10 activités qui ont été inscrites au programme, entre vous et Dieu, quelle est l’activité qui a abouti ? Sauf cette histoire de constitution, qui est en train d’engloutir des milliards de deniers publics. Je ne vois pas d’autres activités qui ont abouti. Alors, l’engagement de deux ans, est-ce que c’est vous qui l’avez négocié ? Non ! C’est le CNRD qui l’a négocié, avec la CEDEAO », rappelle-t-il d’entrée au micro de mosaiqueguinee.com, ce samedi 21 décembre 2024.

Pour mettre un terme au désaccord qui existe entre le CNRD et les acteurs de la vie nationale, en ce qui concerne la mise en œuvre du chronogramme de la transition, ce cadre de l’UFDG, chargé des questions économiques, estime qu’il est nécessaire de privilégier le dialogue.

« Après avoir passé un an de bonus, nous nous retrouvons à la fin du délai consensuel. Donc, automatiquement à partir du 31 décembre 2024, officiellement, la transition devrait être achevée. Si elle n’est pas achevée, il faut bien qu’on trouve des solutions, qui passeront absolument par un consensus. Qu’on l’appelle dialogue, entretien ou concertation, il faut absolument qu’on s’entende sur l’avenir de la Guinée, après les 3 années perdues. Parce que si c’est la refondation, elle n’a pas été faite. Tous les jours, si ce n’est pas 700 milliards qui sont détournés à la douane, c’est des problèmes à l’OGP. », a-t-il déclaré au micro de mosaiqueguinee.com

Hadja Kadé Barry

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