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Un atelier de renforcement des capacités des 13 Communes de Conakry a démarré ce mardi 4 novembre 2025. Il est organisé par l’Agence Nationale de Financement des Collectivités (ANAFIC).
Cette formation vise à accompagner les responsables et cadres de ces différentes communes de la capitale à assoir les bases d’une bonne gouvernance dans les collectivités dont ils ont la charge de gérer. Elle est financée par les Fonds de Développement des Communes de Conakry (FODECON) avec l’appui de l’Agence Française de Développement (AFD) et de la Banque mondiale.
Trois outils essentiels seront développés durant ces quatre (4) jours, de formation à savoir : la budgétisation participative (l’ABP), le suivi-évaluation participative et le système d’alerte précoce explique le directeur général adjoint de l’ANAFIC qui a présidé la cérémonie de lancement de cette formation.

« La budgétisation participative (l’ABP) c’est pour accroître la participation des collectivités dans la définition des orientations budgétaires de la collectivité, pour que le citoyen sache ce qui est prévu et ce qu’il doit apporter comme contribution. Sur le suivi-évaluation participative, les outils de suivi-évaluation participative vont permettre à la commune de mettre un dispositif et de faire le contrôle citoyen. C’est-à-dire que quand une infrastructure est réalisée, il y a un comité de suivi-évaluation qui vient pour faire l’évaluation de l’efficacité de cette infrastructure, de l’efficacité aussi des cadres qui animent cette structure-là. Donc il est bon de doter les collectivités de ces deux outils. Mais le troisième outil qui n’est pas aussi un petit outil, c’est l’outil qui est lié au système d’alerte précoce. Vous savez, il faut prévenir. Il faut mettre un dispositif dans les collectivités pour prévenir les violences, pour prévenir les conflits. Et pour cela, il faudra que les collectivités aient des structures qui leur permettent de prévenir ces conflits-là à travers des alertes. Et donc nous allons mettre des comités, nous allons former d’abord la réunion d’aujourd’hui. C’est pour sensibiliser les collectivités sur ces trois outils. Mais après, nous allons rentrer dans la phase opérationnelle pour pouvoir mette les différents comités dans les communes concernées. Pour que ces communes soient opérationnelles et qu’un système d’alerte soit rendu disponible dans les collectivités. Un dispositif de suivi-évaluation participatif avec le contrôle citoyen soit disponible dans les quartiers. Et que la budgétisation soit une budgétisation participative » a souligné Dr Laye.
Plusieurs formateurs vont se succéder à la tribune pour développer des thématiques qui sont les leurs. Parmi eux, Aïssatou Keita. Cette spécialiste de genre et VBG à l’Agence Nationale de Financement des Collectivités (ANAFIC) abordera la thématique liée au mécanisme de gestion de réclamation (MGR) et l’inclusion sociale.

« Y a certains parmi eux qui ne savent pas ce qu’on appelle MGR, (mécanisme de gestion de réclamation). C’est un outil d’engagement citoyen qui permet à un citoyen ou bien à un groupe de citoyens de signaler un problème ou bien une injustice ou bien s’il n’est pas satisfait d’une réalisation communautaire, de poser le problème afin de trouver une solution ou bien une réponse au problème. La gestion de réclamation, c’est un outil, c’est un comité, qui permet d’établir une bonne relation entre les responsables des autorités locales et la population. Donc, on doit outiller les acteurs locaux sur cet outil-là. En 2017, le PACV a installé ce mécanisme de gestion de réclamation dans 333 communes. Maintenant, à l’arrivée de l’ANAFIC, on a couvert toutes les communes. Les 362 communes de l’intérieur ont été couvertes. On a installé les mécanismes de gestion de réclamation dans toutes ces communes-là. Maintenant, c’est le tour de Conakry qui est venu en dernière position avec l’arrivée de l’ANAFIC. On est en train d’installer encore les mêmes comités de gestion de réclamation dans ces communes. Et quand on installe ces comités-là, il faut d’abord que les acteurs soient informés, soient outillés » a laissé entendre cette facilitatrice.
Le chef service financier de la commune urbaine de Gbessia fait partie des bénéficiaires de cette formation initiée par l’ANAFIC. Pour Mohamed Traoré, elle vient à point nommée. De son côté, il entend restituer les connaissances acquises à ses collègues.
« Si l’ANAFIC a décidé à travers ses propres moyens d’organiser une formation dans ce sens pour prévenir les conflits, je pense que c’est une très bonne chose. Et si vous avez écouté le formateur avec attention, il a parlé des conflits, la gestion des conflits. Et l’approche de prévention et d’alerte est un mécanisme qui a fonctionné dans beaucoup de pays.Et si toutefois nous aussi nous expérimentons, je pense bien que ça peut nous servir de leçon. Parce que dans le passé, on a constaté qu’à chaque fois qu’il y a des conflits ça dégénère. Et on débourse de gros moyens pour résoudre certains de ces problèmes.
Et si nous pouvons éviter d’avance à partir de la base pour prévenir, ces moyens-là peuvent être utilisés dans d’autres domaines de développement : construire les centres de santé, les écoles et autres. En termes de communication de proximité, je compte vulgariser l’information parce que c’est le principal objectif même de cette rencontre », a promis ce récipiendaire.
Saidou Lébêré
L’article Bonne gouvernance : plusieurs responsables et cadres des communes de Conakry à l’école de l’ANAFIC est apparu en premier sur Mediaguinee.com.
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