Crise dans l’enseignement supérieur : le premier ministre prend le dossier à bras-le-corps

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Profondément affecté par la la grève qui paralyse les institutions d’enseignement supérieur publiques et centres de recherche du pays  depuis lundi, le premier ministre, s’est finalement saisi du dossier à l’effet de trouver une issue favorable.

Ce mardi 04 novembre 2025, le chef du gouvernement, Amadou Oury Bah, a conféré avec les syndicalistes du SNAESURS au Palais de la Colombe, afin d’examiner leurs points de réclamation. L’occasion a été opportune pour le chef du gouvernement d’assurer les grévistes de sa totale disponibilité à la résolution du conflit.

Au terme des échanges, le premier secrétaire général du SNAESURS, Mouctar Bah, de l’Université de Labé, a confié aux journalistes présents que le premier ministre a effectivement pris à bras-le-corps leurs préoccupations. C’est ce qui, selon lui, a conduit à leur invitation pour discuter de leurs revendications.

À cette occasion, le premier ministre a assuré qu’il se porterait garant des actions qui seront menées au niveau de leur département dans le cadre des négociations à venir.

S’agissant d’une éventuelle suspension du mot d’ordre de grève qui secoue l’enseignement depuis 48 heures, Mouctar Bah précise. « La levée ou la suspension de la grève dépend de la base. Il (le premier ministre, ndlr) a ordonné à ce qu’on entame les négociations à partir de demain », a-t-il déclaré, rappelant que la journée d’aujourd’hui était consacrée à une prise de contact initiale.

Le syndicaliste a ensuite détaillé la suite du processus : « Demain, on va se retrouver autour du conseil national du dialogue social pour pouvoir discuter de nos problèmes. S’il y a un résultat là-bas, la levée ou la suspension de la grève dépendra de la base. Même après la négociation de demain, nous serons toujours obligés de retourner vers la base pour prendre une décision », a-t-il précisé.

Le responsable syndical a aussi mentionné les souhaits exprimés par le premier ministre, qui les a invités à œuvrer en faveur de la stabilité. En retour, les représentants syndicaux ont mis en avant leur sens de responsabilité au sein de l’enseignement supérieur.

« Nous avons noté que le Premier Ministre a bien voulu que nous fassions des efforts pour les questions de stabilité. On lui a expliqué le sens de responsabilité à l’enseignement supérieur avec le SNAESURS », a-t-il ajouté.

Malgré le maintien du mot d’ordre de grève pour le moment, les négociations devront donc se poursuivre demain au conseil national du dialogue social.

À en croire le Secrétaire Général Adjoint du SNAESURS, toutes les parties prenantes à la crise étaient représentées autour de la table.

À suivre !

Alhassane Fofana

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