Discours de haine, conflits, cohésion sociale : Sonfonia mise sur la formation communautaire

il y a 2 heures 14
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 La commune de Sonfonia a accueilli ce mardi un important atelier de renforcement des capacités destiné aux jeunes, aux femmes et aux leaders communautaires, axé sur la prévention des conflits, la lutte contre les discours de haine et la promotion du vivre-ensemble. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Promotion de la participation des jeunes à la consolidation de la paix dans les quartiers cibles de l’axe Hamdallaye – Kagbelen », soutenu par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Fonds de Consolidation de la Paix (PBF).

Sayon Keira, vice-président de la Délégation spéciale de Sonfonia, a souligné le rôle central des populations dans la préservation du climat social : « La sécurité n’est pas l’affaire de quelqu’un. C’est l’affaire de toute une communauté. […] Car prévenir, c’est déjà protéger ; former, c’est déjà agir ; unir nos forces, c’est garantir la tranquillité publique et la cohésion sociale. »

Il a salué l’engagement des jeunes et des femmes dans la création d’une dynamique locale de vigilance et de médiation, tout en exprimant sa reconnaissance au ministère en charge de la Décentralisation, au PNUD et aux autres partenaires techniques et financiers pour leur soutien.

Marquant la continuité des actions menées dans les communes de Ratoma et Lambanyi, Oumou Mara, Directrice générale adjointe de la Promotion de la Citoyenneté et de la Paix (DGCIP), a rappelé la pertinence de ces ateliers : « Nous croyons fermement que la prévention des conflits commence par la compréhension mutuelle, le dialogue permanent, et l’implication de toutes les forces vives, particulièrement des jeunes, qui doivent être au cœur des efforts de paix. »

Elle a insisté sur le rôle crucial des acteurs locaux dans la gestion pacifique des différends, invitant les participants à acquérir et diffuser des techniques de médiation, de négociation et de prévention des discours de haine, notamment en ligne.

Prenant la parole au nom du ministre de l’Administration du territoire, Ousmane Sacko, conseiller en charge de la gouvernance territoriale participative, a salué l’attention particulière que le gouvernement accorde à la lutte contre les tensions communautaires : « Les discours de haine, amplifiés par les réseaux sociaux, fragilisent notre tissu social. […] Nous plaçons la jeunesse et la cohésion sociale au centre de notre gouvernance et de notre stratégie de développement durable. »

Il a encouragé les bénéficiaires à devenir des “artisans du dialogue et de la tolérance” dans leurs milieux respectifs, tout en remerciant les partenaires institutionnels, notamment le PNUD et le PBF, pour leur soutien constant en faveur de la paix en Guinée.

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