PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
Depuis quelques jours des informations distillées dans la presse font état d’une éventuelle nomination de l’ancien ministre des mines à la tête de la Compagnie des Bauxites de Guinée (CBG) par la junte militaire au pouvoir.
Le président du Réseau National des Acteurs du Développement Durable a appris la nouvelle, mais il ne partage pas l’idée. D’autant plus que Moussa Magassouba a des démêlés avec la justice suite à des dénonciations qu’il a portées devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières au tour des faits de tentative de corruption.
« Je trouve inadmissible, inconcevable et inacceptable que l’ancien ministre des Mines et de la Géologie, M. Moussa Magassouba impliqué dans une affaire de corruption aggravée d’une valeur de 2 000 000 de dollars USD soit près de 20 milliards GNF soit promu impunément à la tête de l’une des plus grandes entreprises minières de notre pays notamment la CBG », a réagi Alseny Farinta Camara.
L’activiste de la société civile rappelle que le 13 mars dernier, le parquet spécial près la CRIEF a annoncé que le dossier impliquant Moussa Magassouba et l’actuel conseiller économique et fiscal du ministère des Mines et de la Géologie est en instruction.
Pour lui, lorsqu’un dirigeant en fonction ou pas, a des démêlés avec la justice, le principe républicain voudrait qu’il démissionne ou suspendre l’exercice de sa fonction jusqu’à la fin de la procédure. Surtout dans un pays qui se veut démocratique et qui aspire à une gouvernance vertueuse, transparente et redevable.
Le président du RNAD estime par conséquent que l’ancien ministre des Mines et de la Géologie, Moussa Magassouba et l’actuel conseiller économique et fiscal dudit département, Yakouba Kourouma, doivent rendre compte par rapport au pots-de-vin qu’ils ont sollicité du Directeur Général de CIMAF, avant de bénéficier de quoi que ce soit. L’impunité serait ainsi combattue, pense-t-il.
« Il faut absolument éviter d’ériger l’impunité et l’arbitraire aussi bien dans le secteur public que privé comme mode de gestion de la chose publique »