Etats-Unis : Billo Sanoh nommé directeur de campagne du GMD en Amérique du Nord

il y a 4 jours 38

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Les Guinéens des villes et des campagnes seront appelés le 28 décembre prochain à choisir entre neuf (9) candidats qui veulent briguer la magistrature suprême de la République de Guinée. Un scrutin pluraliste pour les panégyristes de la gouvernance militaire. Une élection sélective et exclusive pour les contempteurs du Comité national du rassemblement pour la démocratie (CNRD). N’empêche, chaque candidat affute ses armes en installant ses directoires de campagne ici et là à travers le pays.

La non-participation des partis politiques traditionnels, notamment le RPG d’Alpha Condé, l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, l’UFR de Sidya Touré, le PDEN de Lansana Kouyaté et le PADES d’Ousmane Kaba, fait dire auxdétracteurs des gouvernants que la Cour suprême a juste voulu détruire la buisson qui pouvait faire ombrage au grand favori de cette consultation.

A tort ou à raison, ces poids lourds de la politique guinéenne qui devraient rivaliser avec le chef de la transition ont été écartés de l’élection présidentielle du 28 décembre, mettant ainsi en doute la crédibilité d’un scrutin que le CNRD souhaiterait transparent, crédible et inclusif.

Sur les cinquante un (51) dossiers de candidature qui ontété déposés auprès de la Cour suprême seulement neuf (9) candidats ont été retenus, huit (8) hommes et une (1) femme :

1- Abdoulaye Yéro Baldé du Front pour la Démocratie en Guinée (FRONDEG) ;

2- Makalé Camara du Front pour l’Alliance Nationale (FAN) ;

3- Ibrahima Abé Sylla de la Nouvelle Génération pour Bâtir la République ;

4- Faya Lansana Millimono du Bloc Liberal (BL) ;

5- Abdoulaye Kourouma du Rassemblement pour la Renaissance et le Développement (RRD) ;

6- Mohamed Nabé de l’Alliance pour le Renouveau et le Progrès (ARP) ;

7- Elhadj Bouna Kéita du Rassemblement pour une Guinée Prospère (RGP)

8- Mamadi Doumbouya candidat indépendant ;

9- Mohamed Chérif Tounkara.

Parmi les candidats recalés, dix-huit (18) avaient déposé des recours pour une réévaluation des dossiers. La Cour suprême a précisé avoir procédé à l’analyse approfondie des recours introduits par les candidats non retenus. Chaque dossier a été examiné individuellement, dans le strict respect des dispositions du Code électoral.

Tout a commencé le 7 octobre 2025, quand la Direction générale des élections (DGE) a mis en place une commission de réception et de validation des parrainages et une commission financière.

Cette commission de réception et de validation des parrainages avait pour tâche de vérifier l’identité des candidats et l’authenticité de leurs parrainages. Ce travail s’est fait sous la supervision de l’organe de gestion des élections et en présence des mandataires désignés par les partis politiques ou les candidats indépendants.

La commission financière mise en place pour la circonstance a fixé le montant de la caution à 900 millions de FG que chaque candidat devrait verser pour participer à la présidentielle. Elle a également fixé à 40 milliards de FG, le plafond des dépenses de campagne, afin d’assurer une compétition électorale plus équitable entre les différents acteurs. Sur sa proposition l’Etat devrait accorder à chaque candidat 2 milliards de FG pour la campagne.

Le 13 novembre 2025, le président a convoqué le corps électoral pour la présidentielle prévue pour le dimanche 28 décembre 2025 avec l’ouverture des bureaux de vote de 7H du matin à 18H sur l’ensemble du territoire national.

Enfin le jeudi 27 novembre, le président dans un décret a vissé la date du début de la campagne électorale le vendredi 28 novembre 2025 à minuit et se poursuivra jusqu’au jeudi 25 décembre 2025 à 23h59. Par la même occasion, il a précisé que la Haute Autorité de la Communication (HAC) sera chargée de veiller à la régulation des médias pendant la campagne électorale.

Désormais c’est le branle-bas des combats qui commence. La campagne bas son plein, le matériel électoral est sur place, les cartes électorales sont dans les mains des électeurs… Bref, tous les ingrédients sont désormais réunis pour mettre fin à cette transition qui n’a que trop duré.

Chaque candidat procède à la mise en place des directoires de campagne à travers le pays et à l’extérieur.

Le candidat Mamadi Doumbouya a nommé son directoire de campagne en Amérique du Nord :

Directeur de campagne Billo Sanoh ;

1er Directeur adjoint de campagne Thierno Aliou Baldé ;

2ème Directeur adjoint de campagne Tea Yaramo Elise Gamanon ;

3ème Directrice adjointe de campagne Fanta Bomba Kaba ;

4ème Directeur adjoint de campagne Abdoulaye Monson Bangoura.

Le nouveau directeur de campagne Billo Sanoh promet de bomber tube pour mériter la confiance du président de la République. « Moi et mon équipe tenterons de fédérer les ressortissants guinéens vivant dans les 50 Etats de l’Amérique du Nord derrière le projet de société du candidat du peuple Mamadi Doumbouya qui a déjà commencé à faire ses preuves dans tous les domaines depuis l’arrivée du CNRD au pouvoir le 5 septembre 2021 » dixit, Billo Sanoh.