On en sait un peu plus sur les nouveaux cas d’éruption cutanée enregistrés ces derniers jours en Guinée. Et si les enquêtes sont en cours, la piste d’une pollution des eaux marines guinéennes imputable à une société minière ne semble pas exclure.C’est du moins ce que laisse entendre le procureur spécial de la cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) à la télévision nationale ce samedi 23 mars.
Selon Aly Touré, « les juges ont suffisamment d’éléments ». A date, ils ont le rapport de l’ambassade des Etats unis sur les navires qui ont circulé dans ces endroits… ils ont les photos satellites des navires sur cette zone. »
Poursuivant, le procureur spécial informe également que « les laboratoires au niveau du ministère de la Pêche et de l’Aquaculture aussi ont fourni des rapports sur les analyses des eaux qui ont été recueillies sur les lieux. Et on attend les résultats du laboratoire national de la géologie pour pouvoir compléter les éléments à l’effet de les confondre les sociétés qui ont été identifiées sur le site. »
Une annonce qui laisse croire que la forfaiture, si elle se confirmait, ne restera pas impunie.