PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]

Ce mercredi 26 novembre 2025, le ministre de l’Energie, Namory Camara en compagnie de plusieurs de ses homologues du gouvernement, a officiellement lancé les travaux de la table ronde sur le financement du plan national d’électrification rurale (PNER).

Pour rappel, c’est pour remédier à de nombreuses contraintes que le gouvernement a élaboré un plan national d’électrification rurale (PNER) ambitieux, visant un accès universel à l’électricité à l’horizon 2040, structuré autour de trois grandes phases. L’initiative représente une plateforme stratégique destinée à positionner la Guinée comme un acteur majeur de la transition énergétique, tout en attirant des investisseurs et en mobilisant les ressources indispensables pour atteindre l’objectif d’un accès universel à l’électricité.
Dans son allocution de circonstance, le Directeur général de l’Agence guinéenne de l’électrification rurale, Mousa Condé, a martelé que l’électricité n’est pas un service ordinaire.

« C’est une infrastructure de souveraineté, un socle économique et un facteur d’égalité entre les territoires. Aujourd’hui, nous ne sommes pas ici pour parler simplement ou discuter des kilowatts, des réseaux ou du financement. Nous sommes ici pour parler de la dignité des populations rurales, de leur inclusion dans le développement national et de la justice territoriale. Nous avons procédé à l’état des lieux. C’est une progression réelle, mais une fracture encore profonde. À ce jour, le taux d’électrification nationale de la Guinée est estimé à environ 53 %. C’est une progression encourageante lorsqu’on regarde un peu en arrière. Mais cela reste insuffisant face aux besoins d’un pays en pleine croissance démographique et économique. Cette moyenne nationale, une réalité beaucoup plus préoccupante. 91% des taux d’accès en milieu urbain comptent seulement 23 % en milieu rural. Alors que plus de 60 % de notre population vit en milieu rural. Cela signifie que la majorité des Guinéens vit encore en marge de l’économie moderne, avec une dépendance excessive au bois, des écoles sans électricité, des centres de santé changements, des activités économiques limitées à la survie », dira-t-il.
Au nom de son institution, le représentant résident adjoint du PNUD, a réaffirmé leur l’engagement et le développement à accompagner la Guinée dans la réalisation de ses projets.
Pour le ministre de l’Economie et des Finances, Mourana Soumah, l’Etat n’a pas d’autre choix que d’assurer la promotion d’accès de ses concitoyens à l’électricité.

« Ces concitoyens, la majorité, c’est dans les zones régulées. Donc, tous les programmes initiés au sein du gouvernement, sous l’égide du président Mamadi Doumouia, vont dans le sens de la consolidation d’un accès équitable à l’électricité, mais également à promouvoir un mixte. énergétique. L’électricité, ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité pour l’installation de tous les potentiels et la mise en production de tous les potentiels de production agricole, de production industrielle et même des start-up qui en ont besoin pour avoir un effet de diffusion sur l’économie et dans sa globalité » a mentionné le ministre Mourana.
Prenant la parole, le ministre Namory Camra fera savoir que l’électrification rurale est déjà une réalité quotidienne pour ses concitoyens guinéens, comme en témoignent les projets emblématiques portés avec vigueur par l’agence guinéenne de l’électricité rurale.

« A Tchangelbori, j’y étais la semaine dernière, pour inaugurer une centrale solaire de 152 kWh, appuyée par un système de stockage de 250 kWh. Et un réseau de distribution de 12 km éclaire désormais la vie de plus de 34 000 habitants. Il y règne aujourd’hui une lumière qui stimule l’éducation, renforce la capacité des centres de santé, dynamise le commerce local et ouvre un horizon nouveau à la jeunesse (…) Le pacte national de l’énergie de l’EM300, qui a été largement diffusé ici, également adopté cette année, décline les engagements opérationnels avec une ambition rare en Afrique. Atteindre un taux de 100% d’accès à l’électricité, 70% d’énergie renouvelable et 35% d’accès à la puissance propre à l’horizon 2030, tout en mobilisant quasiment 9 milliards de dollars d’investissement structurant.. »
A noter des délégations venues du Singapour, de la France, du Sénégal, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, d’Afrique du Sud, du Burkina et du Mali prennent part à cette table ronde.
Youssouf Keita
L’article Electrification rurale en Guinée : des experts se penchent sur le financement du plan national est apparu en premier sur Mediaguinee.com.
.png)
il y a 2 semaines
80



















English (US) ·