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Droit dans ses bottes, le SLECG d’Aboubacar Soumah n’exclut pas de paralyser les cours dans les établissements d’enseignement scolaire du pays, les prochaines semaines. En cause, le refus du gouvernement de donner suite à sa récente plateforme revendicative.
Selon le chargé de communication, Mohamed Bangoura »Roméo » qui doute de la bonne foi du gouvernement, un préavis de grève sera, dans un premier temps déposé, pour une période de 10 jours ouvrés.
Si rien n’est fait jusqu’à l’épuisement du temps moratoire, le SLECG se verra dans l’obligation de passer à la vitesse supérieure.
« Faute de réponse à nos revendications, nous serons dans l’obligation de déposer un avis de grève pour nous faire entendre afin que les six points inscrits dans la plateforme revendicative soient discutés et qu’une issue favorable sorte des discussions si le gouvernement montrait sa bonne foi », a-t-il déclaré dans un entretien avec un journaliste de Mosaiqueguinee.com.
Mohamed Bangoura alias Roméo signale cependant que son secrétaire général Aboubacar Soumah avait été appelé par le ministre du travail et de la fonction publique, pour un rendez-vous mais en vain : « Très malheureusement ce rendez-vous a été avorté parce que le ministre François Bourouno a fait fi des appels du camarade secrétaire général et nous avons décidé de rester sous silence jusqu’à l’épuisement du temps moratoire, ce qui nous donnerait la légalité de déposer un préavis de grève de 10 jours ouvrés. Si toutefois le gouvernement ne levait pas le petit doigt pour un couloir de négociation un avis de grève sera déposé. Donc, nous attendons la fin de la semaine qui s’annonce », a-t-il insisté.
Dans sa plateforme revendicative, Aboubacar Soumah et sa base exige le recrutement et l’engagement des enseignants contractuels de Conakry et ceux communaux de l’intérieur en situation de classe non retenus, le paiement des primes des enseignants contractuels et de l’intégralité de leurs salaires avec effet rétroactif à compter du 1er Janvier 2024 conformément au protocole d’accord signé en date du 15 Novembre 2023, la révision du statut particulier des enseignants du pré-universitaire et de l’enseignement technique et de la formation professionnelle à I’image de celui de l’enseignement supérieur, l’uniformisation de la prime d’incitation et son paiement à tous les enseignants y compris le personnel d’encadrement, la reprise de l’avancement en échelon et en grade des enseignants, bloqué depuis 2018, et la reprise des examens probatoires pendant le mois de Septembre de chaque année, le reclassement et la prise en charge des admis des derniers examens.
A suivre….
Alhassane Fofana