Dubréka : Yaya Kaïraba sur le chantier de la prison de Yorokoguiyah, d’une capacité d’accueil de 3 000 détenus

il y a 1 mois 131
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Après plusieurs années de gestation, le projet de construction d’un centre pénitentiaire moderne et de réinsertion sociale à Yorokoguiyah (Dubréka) voit enfin le jour.

Il s’agit d’une prison moderne, aux normes internationales. Elle est en train d’être bâtie sur une superficie de 6,3 hectares. Elle dispose de plusieurs grands blocs de détention composés de 108 cellules, de restaurants, des tours de contrôle, d’airs de jeu, de centres de formation, des ateliers de formation pratique, d’une cuisine, d’une infirmerie, d’une administration et autres. Le tout, pour une capacité d’accueil de 3 000 pensionnaires.

Vendredi 28 février 2024, le ministre de la justice, accompagné des cadres de son département a effectué une visite inopinée sur le site en plein chantier pour constater de visu, l’évolution des travaux, soit à peine un mois après leur démarrage.

À travers ce projet, le pouvoir de Conakry nourrit l’ambition de désengorger les lieux de détention mais également de créer un environnement propice et un cadre de vie décent pour les personnes en conflit avec la loi.

Sur place, le directeur de projet de l’entreprise chargé des travaux a eu à présenter le projet d’envergure à ses hôtes.

« C’est un établissement pénitentiaire qui est reparti en neuf lots. Le premier comporte quatre blocs de détention, avec une avancée majeure au niveau de la fondation. Ce sont des blocs de R+3 équipés de miradors, c’est-à-dire des tours de contrôle qui sont en R+1 pour s’assurer de la sécurité de la prison. Les blocs de détention sont composés de 36 cellules de détention par niveau. On a trois niveaux, ce qui équivaut à 108 cellules. Aussi des centres de formations entre chaque bloc de détention, et un atelier de formation pratique pour les détenus. Vers l’entrée principale, nous avons le plus grand lot du point de vue superficie qui abrite la cuisine, l’infirmerie et l’administration. Le neuvième lot qui est la clôture fait sept mètres de hauteur avec des barbelés et des grillages. Ce sera l’une des prisons les plus modernes de la sous-région », a déclaré Abdoulaye Keïta.

L’entreprise Mobinek-multiservice global, au visa de l’envergure des travaux est assurée de rendre les clés bien avant le délai contractuel, qui est de deux ans maximum.

De son côté, le bureau de contrôle du chantier a salué l’évolution des travaux qui était à la satisfaction générale et a estimé que l’entreprise Mobinek est bien à la hauteur en se référant à la qualité de son personnel et des équipements qui sont déployés sur le site.

Très impressionné, le ministre Yaya Kaïraba Kaba a mis en exergue la volonté politique du chef de l’État le Gal Mamadi Doumbouya qui a été l’élément déclencheur de toutes les infrastructures en Guinée. Selon le garde des sceaux, c’est un rêve qui devient désormais une réalité en Guinée.

« Yorokoguiyah était pour certains une légende, pour d’autre un conte de fées. Mais ce Yorokoguiyah des rêves est aujourd’hui devenu une réalité. Il est bâti sur un site de six hectares, les fondations des quatre blocs modernes prévus sont là, la fondation même de la clôture est en train d’être mise en place. Les travaux avancent à une allure inimaginable. Tout cet ingrédient me permet d’espérer inviter le président de la République, le premier ministre chef de gouvernement et l’ensemble du gouvernement à l’inauguration dans un délai d’un an six mois. Peut-être que j’aurai l’agréable surprise que ce délai soit largement écourté », a-t-il entamé.

Il a ajouté qu’il s’agit bien d’un projet qu’il tenait à présenter officiellement au peuple de Guinée, pour dit-il prouver les actions du président de la République.

« Le Gal Mamadi Doumbouya ne parle pas, il ne parlera pas. Il agit, il pose des actes, les commentaires nous appartiennent et c’est cela la refondation de l’État. C’est à cela que l’ensemble des membres du gouvernement sont attelés », a-t-il martelé, ajoutant que le gouvernement en place travaille d’arrache-pied sur le terrain suivant la vision du président de la transition.

Depuis la phase de conception du projet sous son leadership, Yaya Kaïraba avait instruit la direction nationale des infrastructures judiciaires et pénitentiaires de suivre le projet. Il l’a aussi instruit de se rendre régulièrement sur le site.

Alhassane Fofana

Lire l'article en entier