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À l’initiative du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, une importante rencontre s’est tenue ce mercredi 16 juillet entre les recteurs, secrétaires généraux, directeurs d’institutions d’enseignement supérieur et responsables de centres de recherche de Guinée. Objectif : mobiliser la communauté universitaire autour de la vulgarisation du projet de nouvelle Constitution, qui consacre l’éducation comme un levier prioritaire du développement national.
Dans son allocution, le ministre Alpha Bacar Barry a rappelé que depuis le 5 septembre 2021, l’enseignement supérieur guinéen est engagé dans une profonde transformation. Il a mis en avant l’adoption d’un nouveau statut juridique pour les établissements scientifiques, permettant, selon lui, une structuration durable du secteur.
À cela s’ajoutent plusieurs mesures concrètes, notamment :
- la revalorisation des primes pour près de 1 878 enseignants,
- l’augmentation des bourses d’entretien,
- la dotation de 25 bus pour améliorer la mobilité étudiante,
- la modernisation des infrastructures,
- et le recrutement de 153 enseignants-chercheurs titulaires d’un doctorat.
Le ministre a également souligné le lancement des classes préparatoires aux grandes écoles, une première en Guinée, destinées à préparer les étudiants à l’excellence académique et à une meilleure compétitivité internationale. La mutualisation des ressources à la Cité des sciences et de l’innovation (ex-CEDESCOM) vise, elle, à renforcer la visibilité de la recherche scientifique nationale.
L’éducation, pilier central de la nouvelle Constitution
Le projet de Constitution — remis à chaque participant — marque, selon Alpha Bacar Barry, un tournant historique : il place l’éducation au centre des priorités de la République. Il garantit notamment :
- l’accès gratuit à l’enseignement public, y compris supérieur,
- l’instruction obligatoire jusqu’à l’âge de 17 ans,
- et l’engagement de l’État à financer de manière adéquate le système éducatif.
« L’éducation devient un droit garanti », a déclaré le ministre.
« L’État s’engage à financer l’éducation de façon adéquate, à garantir l’accès aux stages professionnels pour les jeunes diplômés, et à promouvoir l’éducation aux valeurs républicaines et démocratiques. »
Il a aussi précisé que l’enseignement de la Constitution sera intégré à tous les niveaux scolaires, et qu’une Commission nationale de l’éducation civique et des droits humains sera chargée de promouvoir la citoyenneté et les valeurs démocratiques.
Une implication affirmée du monde universitaire
Président de la Conférence des recteurs et directeurs généraux des universités publiques, le Pr Akoye Massa Zoumanigui a exprimé son soutien au projet constitutionnel :
« Retenez que la nouvelle Constitution, on y a déjà adhéré, car nous avons participé à sa rédaction. »
Il a salué l’initiative du ministre et estimé que le choix de l’éducation comme pilier de la future Constitution traduit une volonté politique forte et assumée.
Un appel à la responsabilité citoyenne
Pour Alpha Bacar Barry, les institutions universitaires ont un rôle crucial à jouer : informer, sensibiliser et expliquer le contenu du projet constitutionnel, sans parti pris.
« Ce projet mérite un large soutien. Il place l’éducation au cœur de notre avenir commun », a-t-il insisté.
Il a conclu son intervention en évoquant les récentes performances de la Guinée dans le classement du CAMES, qu’il considère comme une preuve tangible des progrès du pays dans le domaine de l’enseignement supérieur.
Sâa Robert Koundouno
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