Dr Oumar Diouhé, ministre de la Santé: « Les maladies ne connaissent pas de frontières »

il y a 1 heur 8
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

En marge de la clôture de la réunion annuelle des directeurs du Programme élargi de vaccination (PEV), tenue ce 27 novembre à Conakry, il a été rappelé que « les maladies ne connaissent pas de frontières ».

Au cours de cette rencontre, les responsables des programmes de vaccination ont évalué la mise en œuvre des programmes nationaux, apprécié la contribution des pays aux priorités régionales et mondiales, et partagé les meilleures pratiques en matière de lutte contre les maladies évitables par la vaccination (MEV).

Au Burkina Faso, plus de 10 millions d’enfants ont pu être vaccinés en une semaine grâce à l’introduction réussie du vaccin conjugué contre la fièvre typhoïde. « Nous avons pu vacciner près de 10,5 millions d’enfants en une semaine, car le fardeau de la maladie était économiquement trop lourd », a expliqué le directeur du PEV du Burkina Faso, Dr Neye Ouédraogo, saluant un cadre d’échanges « riche en apprentissages » où chaque pays repart avec des pistes concrètes d’amélioration. Il a également insisté sur l’importance de la surveillance épidémiologique et de la réaction rapide pour prévenir les épidémies.

Pour la Côte d’Ivoire, Dr Raymond Brou, directeur du PEV, a salué la qualité des débats, affirmant que cette édition était « l’une des plus belles réunions des cinq dernières années ». Il a évoqué plusieurs axes stratégiques abordés à Conakry, notamment le renforcement des ressources humaines, la décentralisation du matériel vaccinal, l’usage des technologies de l’information pour la gestion des données, l’engagement communautaire et, surtout, la mobilisation des ressources nationales.

« Il faut que les pays mobilisent leurs ressources domestiques pour vacciner leurs populations », a-t-il insisté, plaidant également pour une baisse du coût des vaccins afin de les rendre plus accessibles.

« Ces assises ont été un moment d’échange d’une grande richesse. Elles témoignent de la volonté collective d’aller plus loin, de faire mieux et d’agir ensemble », a déclaré le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Oumar Diouhé Bah. Il a rappelé les engagements de la Guinée pour renforcer sa couverture vaccinale, améliorer la chaîne du froid, garantir la disponibilité permanente des vaccins et consolider la résilience de son système de santé. Il a également salué le rôle déterminant de l’OMS, de l’UNICEF, de Gavi et de l’ensemble des partenaires techniques et financiers.

Dr Oumar Diouhé Bah a réaffirmé que la lutte contre les maladies évitables par la vaccination doit rester collective et solidaire : « Aucun pays ne peut réussir seul. Les maladies ne connaissent pas de frontières. La protection de nos populations exige une coopération régionale forte et un partage continu de connaissances. »

Lire l'article en entier