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Le responsable en charge des opérations du FNDC déplore le refus à Cellou Dalein Diallo de se faire enrôler à Abidjan dans le cadre du RAVEC.
Ibrahima Diallo dénonce une décision injustifiée qui pourrait constituer, dit-il, à ses yeux, « un précédent dangereux ».
L’activiste appelle le gouvernement à « impérativement corriger cette faute, afin d’éviter qu’elle ne laisse une empreinte indélébile dans la conscience collective des Guinéens. » à mettre fin au « cycle de vengeance politique, alimenté par l’instrumentalisation des institutions ».
Ci-dessous sa réaction :
J’ai appris que le président de l’UFDG et ancien Premier ministre, Cellou Dalein Diallo, a été empêché de se faire enrôler à Abidjan dans le cadre du recensement administratif des Guinéens à vocation d’état civil et électoral.
L’intéressé a lui-même confirmé les faits.
Ce refus est profondément regrettable, tout comme la réaction maladroite du ministre des Affaires étrangères, Morissanda Kouyaté.
Cette réaction, accompagnée d’arguments légers et formulée à l’occasion d’une rencontre internationale, n’honore pas notre diplomatie et fait honte aux Guinéens fiers que nous sommes.
Quelles que soient les divergences politiques, il faut rappeler que Cellou Dalein Diallo est un ancien haut responsable de l’État, qui a servi la République.
Lui refuser un droit aussi élémentaire que l’enrôlement dans le fichier électoral est non seulement injustifié, mais constitue un précédent dangereux pour notre pays.
Dans un contexte où notre unité nationale est déjà mise à rude épreuve, de tels actes, lourds de symboles, risquent d’exacerber les fractures et de fragiliser davantage la cohésion sociale.
Le gouvernement doit impérativement corriger cette faute, afin d’éviter qu’elle ne laisse une empreinte indélébile dans la conscience collective des Guinéens.
Le cycle de vengeance politique, alimenté par l’instrumentalisation des institutions, doit cesser.
Car nos institutions ne sont pas des instruments de règlement de comptes, elles appartiennent à l’ensemble des citoyens et doivent servir l’intérêt général.
Ibrahima Diallo FNDC