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La route Dabola-Faranah est de nos jours impraticable à maints endroits. À Porèdjanya, un secteur situé à 5 kilomètres du centre-ville de Dabola, de nombreux véhicules se retrouvent embourbés. Cette situation qui dure depuis plusieurs jours est un véritable casse-tête pour les usagers.
Ce lundi 23 septembre 2024, la circulation est encore timide. De l’autre côté de la voie, un poids lourd qui s’est retrouvé les pneus enfoncés dans la boue depuis plusieurs heures, obstruait tout passage. C’est à 11 heures 10 minutes que l’engin a réussi à sortir du bourbier pour laisser le chemin périlleux aux autres qui suivent.
Les usagers déboussolés, demandent de l’aide à l’État. « Nous demandons au gouvernement de faire face maintenant à cette route. Il ne s’agit pas de faire un reprofilage. Mais, de bitumer cette route. Franchement nous souffrons beaucoup sur ce tronçon actuellement. De là jusqu’à Konso, c’est un merdier », a déclaré Yaya Camara.
Delphine Tounkara est en route pour Kissidougou où elle dit avoir eu un décès.
« Je suis en route pour Kissidougou à cet effet. Mais depuis 6h du matin, nous sommes embourbés ici. Si les autorités ne trouvent pas une solution à cette partie de la route, c’est très difficile », a-t-elle laissé entendre.
Sur place, nous avons rencontré le directeur préfectoral des travaux publics de Dabola. M. Malouwoé Béavogui, est sur les lieux pour dit-il, assister les chauffeurs embourbés.
« C’est un endroit toujours pendant la saison pluvieuse, qui pose assez de problèmes aux usagers. Et depuis hier à 17 heures nous sommes-là. Des véhicules étaient embourbés et la circulation était bloquée. Mais avec la participation de la population laborieuse de Porèdjanya, on a pu quand-même créer une déviation où les petits véhicules et ceux de transport en commun peuvent passer. Des dispositions urgentes sont en train d’être prises. L’entreprise qui est chargée de ce tronçon c’est CECAM. Ce matin, on a longuement parlé. Ses équipements se trouvent à Faranah. Donc, il est en train de chercher un porte-char pour les mobiliser afin que de N’dèma jusqu’à Dabola, tout les bourbiers qui sont sur la route soient traités », a annoncé M. Béavogui.
À cet endroit, c’est une méthode ancienne qu’ils utilisent pour enlever les véhicules dans le boursier. Ils creusent et y plongent des bois et du charbon pour obtenir une certaine adhérence.
Thierno Mamadou